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L’usage des réseaux sociaux doit se faire de façon intelligente et responsable. Surtout dans un contexte d’insécurité. La réalité est qu’au Burkina ce n’est pas souvent le cas. C’est ce qui a suscité l’attention de l’association Fiil Paa qui a de ce fait initié un panel sur la question. C’était le 24 mai à Ouagadougou.
Les réseaux sociaux permettent de rester en contact avec le monde extérieur, de nouer des relations d’amitié, de faire la promotion de produits et services, etc. C’est dire qu’ils sont une formidable opportunité si on en fait une utilisation judicieuse. Seulement voilà, l’usage qui est fait de ces réseaux cadre très rarement avec les idéaux qu’ils sont censés promouvoir. De plus en plus, les usagers des réseaux sociaux par ignorance ou à dessein les utilisent de façon inadéquate et les conséquences se révèlent souvent désastreuses.
En proie à l’insécurité depuis quelque quatre (04) ans, le Burkina est engagé à enrayer ce fléau. « Cette lutte est cependant mise à mal à cause de l’usage inadéquat des Facebook et consorts » selon le président de l’association Fiil Paa, Nestor Noufé. Le panel est décliné sous le thème : « Les FDS et l’usage des réseaux sociaux à l’ère de la lutte contre le terrorisme ambiant ». L’association entend, à travers les communications d’experts, sensibiliser et éduquer à l’utilisation des réseaux sociaux. « Beaucoup pensent que tout est permis dans l’utilisation des réseaux sociaux et s’adonnent de ce fait à des usurpations d’identité, à des diffusions de fausses nouvelles, à des diffusions d’images macabres » regrette la présidente de la Commission de l’informatique et des libertés publiques(CIL), Marguérite Ouédraogo/ Bonanet.
L’utilisation dangereuse est telle que très souvent, elles confinent les usagers à l’isolement, à la marginalisation voire à la délinquance, constate celle qui est à la tête de la structure à charge de réguler la consommation de ces réseaux sociaux. A l’entendre, des réflexions sont en cours avec d’autres pays en vue de penser la régulation des réseaux sociaux qui dit-elle « doivent être au service des citoyens et non l’inverse ».Dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, ils doivent servir de moyens de lutte contre le Mal, non pas à faire la propagande des actes terroristes comme c’est malheureusement le cas actuellement » souligne, Hortense Zida, représentant le ministre de la Communication.
Soumana LOURA