Téméraire et tenace, le jeune burkinabé Amaria Salia, spécialiste de ‘’l’agriculture intelligente à l’heure des changements climatiques’’ est d’abord un homme d’idées, d’imagination et de volonté. Inspiré par David Ben Gourion, le fondateur de l’État hébreu, Salia Amaria a impulsé, la naissance d’une école supérieure privée baptisée ‘’Institut Ben Gourion’’, dédiée au développement agricole, technique et énergétique. Dans ce projet, Salia apporte sa contribution à l’accroissement de l’offre de formation au Burkina Faso.
Ben Gourion a fertilisé le Néguev, cette région désertique du sud israélien et Salia qui a traversé le Burkina des Cascades aux cimes des dunes de Darkoye, sait que c’est en maitrisant une nature inclémente que le Faso prendra un nouveau départ. Salia estime que le salut de notre pays réside dans la sanctification du travail de la terre. Au Burkina, le secteur agricole représente 35% du PIB et emploie 82% de la population active. Salia vénère le Sahel burkinabè et croit qu’avec une petite dose de volonté, le miracle se produira !
La clôture de la première cuvée académique de l’Institut Ben Gourion a eu lieu le 17 juillet dernier au cours d’une sobre cérémonie où le promoteur a séduit son auditoire par sa vision « Former pour faire l’impossible » ! L’institut Gourion de Ouagadougou est porté par le bureau d’expertises et d’investissements agroindustriels ‘’Jexpert Agromines International Cabinet’’ spécialisé dans le renforcement des capacités des entreprises et de organisations professionnelles agricoles.
Les formations dans le domaine agricole étaient assurées au Burkina Faso et ce jusqu’à cette dernière décennie par un Institut public universitaire et par le Centre agricole polyvalent de Matourkou, une autre structure de l’Etat qui forme des techniciens spécialisés. Le centre de Matourkou né dans les années des indépendances africaines, est le fruit de la coopération et de l’expertise israélienne dans le domaine agropastoral. Cette relation avec Israël, Salia l’a souhaite plus poussée et l’ancien pensionnaire de Galilée International management en Israël, espère que son appel sera entendu.
A l’institut Ben Gourion, Salia apprend aux étudiants à devenir des entrepreneurs agricoles. Il veut pour le Burkina, des jeunes cadres professionnels, capables de créer et de gérer des entreprises agricoles. Ce qui frappe dans sa conception d’école agricole que propose Salia, c’est son pragmatisme et son obsession ferme pour la terre. En cette année 2020, Salia a bâti le premier centre régional d’innovation et de développement de l’économie verte à Banfora pour se pencher sur le développement des filières pisciculture, riziculture, apiculture…
L’institut entend aussi former, plus de 1000 producteurs sur les techniques innovantes de production de manioc bio. Plus d’une centaine de femmes seront formées sur la transformation du manioc en pâte ou ‘’Attiéké’’.En partenariat, avec l’Agence nationale de l’énergie renouvelable et de l’efficacité énergétique (ANEREE), 760 jeunes ont été initiés à la technologie de l’énergie photovoltaïque.
En Israël, le Kibboutz, type de village collectiviste est né d’une idée révolutionnaire. Pour Salia, nul doute que l’agriculture est la clé pour faire du Burkina Faso un pays de prospérité et de progrès! Et celà passe par le canal de fermes polyvalentes d’innovation et de perfectionnement agricole.
Ag Ibrahim
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