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La société Squall groupe est la structure qui compte accompagner le gouvernement burkinabè dans l’installation de feu tricolore solaire dans la ville de Ouagadougou. Présent lors de la cérémonie de remise des premiers feux tricolores solaires à l’arrondissement 1 de la ville, nous sommes entretenus avec son promoteur Squall Ouédraogo (SO) afin de connaitre davantage ses motivations.
FasoPic : d’où est venue l’idée de création de la société Squall groupe ?
Squall Ouédraogo : Squall groupe premièrement par ce que moi-même je me prénomme Squall Ouédraogo, je suis burkinabè de naissance. Deuxièmement j’ai créé la structure en 2014 après avoir passé six années en Asie car j’étais à Hong Kong depuis 2009 où j’avais déjà ma société Squall prolimited qui agissait dans l’import-export et dans le négoce,c’est-à-dire que j’intervenais comme un intermédiaire entre les sociétés burkinabè et celles asiatiques, l’idée de les mettre en contact. L’idée de ma boîte est de copier-coller dans les règles de l’art ce qu’on voit à l’extérieur chez nous. Car il ne suffit pas de copier-coller si cela ne prend pas en compte les réalités du terrain.
FP : le climat burkinabè répond-il à ce copier-coller ?
SO : quand je suis rentré je me suis rendu compte que chaque année il fait de plus en plus chaud. Alors je me suis dit que je pouvais exploiter cette énergie gratuitement et à volonté pour contribuer au développement de mon pays. Il nous faut donc un bon puisoir c’est-à-dire les bons panneaux, les bonnes batteries pour pouvoir les recueillir et c’est dans ce cadre que nous essayons de lier les partenariats. Oui le climat burkinabè est favorable.
FP : au Burkina Faso toutes les conditions sont-elles réunies pour le développement du secteur de l’énergie ?
SO : Malheureusement pour le moment on n’a pas de producteur de panneau solaire au Burkina Faso. Mais nous avons des ingénieurs que surtout la mairie avec le regard de l’ANNERE est entrain de former aujourd’hui. Nous avons des ingénieurs avec qui on peut travailler, qui nous aident déjà pour la programmation et l’assemblage. Ce que nous faisons actuellement c’est du numérique, c’est du technique et les produits de finition. Vu le développement progressif du secteur on espère avoir dans les années à venir des industries pour la fabrication de tout ce qui est nécessaire et qu’on faisait venir de l’extérieur.
FP : combien de personnes travaillent autour de Squall Groupe ?
SO : Squall groupe est une équipe de 7 personnes déclarées à la CNSS et nous avons aussi des contractuels avec qui nous travaillons lorsque nous avons effectivement certains projets. La personne la plus âgée de Squall groupe, a 43 ans sinon la quasi-totalité de l’équipe est jeune. Moi-même qui suis le promoteur j’ai 35 ans. Nous sommes une équipe jeune avec des idées innovantes. Actuellement le besoin au Burkina Faso c’est réduire le coût de l’électricité et nous allons suivre le ministre de l’énergie dans sa folle aventure de transformer le pays des hommes intègre leader en énergie en l’Afrique.
FP : Squall groupe rencontre-t-elle des difficultés particulières ?
SO : La seule difficulté a été l’intégration car après avoir passé quelques années à l‘extérieur on revient trouver des gens qui évoluent ensemble. Donc il faut prendre du temps pour évoluer. Aujourd’hui on essaie de soutenir le gouvernement burkinabè dans ses actions.
FP : Quels sont les projets de Squall groupe ?
SO : le ministre a dit une région une industrie, je vais faire un peu plus de folie 8000 villages 8000 industries avec la possibilité que chaque 11 décembre on inaugure une industrie. Nous allons apporter nos idées et notre expertise pour que cela soit une réalité.
Mireille Bailly