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L’espoir de la relance économique dont dépend l’amélioration des conditions de vie des populations est plombée par la recrudescence des attaques terroristes. L’image de notre pays s’est sérieusement dégradée avec ce nouveau coup dur (27 décembre) à l’armée burkinabè dont 10 membres des forces de sécurité ont été tués dans une embuscade alors qu’ils étaient en mission dans la province du Sourou. On en peut plus… Ca ne peut plus et ça ne doit pas continuer ainsi !
Une seule chose est nécessaire aujourd’hui au Burkina, gagner le combat contre les forces obscures pour redorer le blason de notre pays. Le PNDES souffre d’un déroulement difficile après toutes ces agressions contre la nation. Il faut mettre fin aux statistiques macabres de ceux qui font régner la terreur. Il faut que les enfants aillent à l’école, et qu’ils aient des enseignants !
Si le système sécuritaire classique est défaillant, le défi actuel ne nous dépasse point. Nous devons avoir le courage, la force d’âme, et une nouvelle tactique opérationnelle pour faire face aux vagues déferlantes des hommes aux ‘’pantalons courts’’, qui, pour parler comme l’autre, « ne sont pas des enfants de chœur». Pour que la lutte soit fructueuse, il faut d’abord de la volonté populaire et l’expérience terrain tend à montrer que ce n’est pas une histoire de blindés mais de moyens légers et de vecteurs aériens. Ne laissons surtout pas leurs complices surfer sur l’émotion pour nous faire douter !
Ensemble, nous viendrons à bout de l’hydre
Ag Ibrahim Mohamed