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Dans un monde confronté à de nombreux défis à relever, la contribution de la jeunesse s’avère nécessaire. C’est dans cette logique que l’association Jeunesse Action et Solidarité en Afrique (JAS-Afrique) a été créée depuis 2005. C’est une structure à vocation philanthropique, dont le siège se trouve à Ouagadougou, plus précisément dans l’arrondissement 3, secteur 16. Depuis sa création, l’association Jeunesse Action et Solidarité en Afrique a fait de la promotion du développement durable sa tâche quotidienne. Pour mieux comprendre le mode de fonctionnement de cette structure aux multiples actions, l’équipe de FasoPiC s’est rendu au siège de la JAS-Afrique pour une interview avec Amadou Sawadogo le premier responsable.
FasoPiC : Bonsoir, présentez votre structure à nos lecteurs
Amadou Savadogo: L’association Jeunesse Action et Solidarité en Afrique (JAS-Afrique) , a vu le jour en 2005 sous la dénomination de Jeunesse Associative de Signoghin. Lorsque nous avons reçu notre récipicé en 2009 au niveau du MATDS, nous avons changé la dénomination qui est devenue Jeunesse Amitié et Sport en Afrique. Au vu des actions de la structure qui ne cessent de s’étendre, nous avons obtenu un précipice avec pour nom Jeunesse Action et Solidarité en Afrique afin de nous orienter sur d’autres champs d’action. Présentement, le bureau est formé de 10 personnes.
FasoPiC : Quels sont les domaines d’action de votre structure ?
Amadou Savadogo : Nos domaines d’intervention sont multiples. Nous intervenons au niveau du sport et de la culture, avec plusieurs types d’activités. Nous avons une activité sportive dénommée la nuit du maracana, qui a été lancée depuis 2005 et qui est à sa 7e édition. Nous avons également une activité sportive sous le nom de « l’équipe de dimanche matin », qui est consacrée aux personnes âgées, car l’âge minimum est de 35 ans pour participer. Nous avons encore une autre équipe réservée aux tous petits. Pour cette équipe, le terrain est découpé en 8 avec 80 enfants, dont le tournoi est dénommé « 4 contre 4 ».
Outre le sport, nous intervenons également dans le domaine de l’environnement depuis 2011, à travers des campagnes de reboisement. Nous choisissons par exemple une région où une province en fonction du besoin. Nous plantons des arbres sur des sites administratifs et nous confions la gestion à qui de droit. Nous avons également un suivi pour voir l’état des lieux et chaque année, nous renouvelons notre service. Nous intervenons aussi dans les formations. Nous faisons cela par ce que nous pensons que les associations des femmes qui naissent ont besoin des outils nécessaires pour être plus efficaces sur le terrain. Nous avons en vue de nous orienter aussi vers la formation de l’entreprenariat. Le volet santé est également pris en compte.
FasoPiC : :Y-a-t-il d’autres activités en perspective pour l’année 2018?
Amadou Savadogo: Dans le domaine de l’environnement, nous comptons mettre en place un bosquet de 3 hectares dans la province de Sapouy, plus particulièrement à dans la commune de Bouyinou, au nom du Club des amis de son excellence Georges Weah, président du Libéria. Il faut dire que notre structure travaille en partenariat avec Club des amis de Georges Weah. Depuis 2015, nous travaillons avec le Secrétariat Permanent du comité national de lutte contre la pratique de l’excision. A ce titre, nous venons de terminer une émission radiophonique au mois de décembre sur la sensibilisation. Nous voulons zéro excision au Burkina Faso. Comme activité de fin d’année, nous aurons la 7eme édition de la nuit du maracana qui se tiendra le 28 décembre 2018 dans l’arrondissement 3, secteur 16 à Ouagadougou.
FasoPiC : Quelles sont les difficultés que vous rencontrez dans le cadre de vos activités?
Amadou Savadogo: Les difficultés sont de plusieurs natures. Il y a des difficultés organisationnelles, des difficultés de communication pour la visibilité, des difficultés financières. Mais il faut noter que la difficulté financière est la plus importante. Etant donné que les partenaires n’ont pas le même champ d’action, à la fin d’un projet il faut encore courir derrière d’autres partenaires si toutefois vous changer le domaine d’intervention.
FasoPiC : Quel bilan faîte vous depuis la création de votre association?
Amadou Savadogo: Nous tirons un bilan très positif. En effet, depuis 2005, nous réalisons régulièrement nos activités. Je peux dire que le bilan est satisfaisant à 99%. Chaque année, nous menons des activités en fonction de l’actualité et du besoin.
FasoPiC : Quel appel avez-vous à l’égard de la jeunesse burkinabè ?
Amadou Savadogo: Ce que je voudrais dire à la jeunesse burkinabè, c’est qu’une jeunesse ne doit pas être dormante. La jeunesse doit être courageuse, dynamique afin de parvenir au développement. Car la jeunesse est l’avenir de tout pays.
Michel CABORE(Stagiaire)
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