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JAS-AFRIQUE : le tournoi 4 contre 4, vainqueur individuel aura lieu le 1er mai 2019

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Dans le cadre de ses activités, l’Association Jeunesse Action et Solidarité en Afrique, organise pour la première fois un nouveau sport qui se tiendra le mercredi 1er mai 2019 dans l’arrondissement n°3 de Ouagadougou, à partir de 14h. Il s’agit d’un concept issu du CEPAS dénommé 4 contre 4, vainqueur individuel. A cet effet, Amadou Savadogo, le président de la JAS-Afrique a accordé une interview à l’équipe de FASOPIC pour mieux expliquer le concept.

FASOPIC : Présentez- nous votre structure.

Amadou Savadogo(AS) : L’association Jeunesse Action et Solidarité en Afrique (JAS-Afrique), est une association de jeunes dynamiques réunis autour d’un objectif commun et qui œuvrent en faveur du développement. L’association a vu le jour en 2005 sous la dénomination de Jeunesse Associative de Signoghin. Au vu des actions de la structure qui évoluent, nous avons obtenu un autre récépissé avec pour nom Jeunesse Action et Solidarité en Afrique afin de nous orienter sur d’autres champs d’action.

FASOPIC : Quels sont vos domaines d’intervention ?

Amadou Savadogo : l’association JAS-Afrique est présente au niveau du sport et de la culture, avec plusieurs types d’activités. Nous avons une activité sportive dénommée la nuit du maracana, qui a été lancée depuis 2005 et qui se présente comme la plus grande de nos activités. Nous avons également une activité sportive sous le nom de « l’équipe de dimanche matin », qui est consacrée aux personnes âgées, car l’âge minimum est de 35 ans pour participer.

Nous avons encore une autre équipe réservée aux tous petits dont l’âge est compris entre 6 et 16 ans .Outre le sport, nous intervenons dans le domaine de l’environnement depuis 2011, à travers des campagnes de reboisement. Nous choisissons par exemple une région où une province en fonction du besoin. Nous plantons des arbres sur des sites administratifs et nous confions la gestion à qui de droit. Nous avons également un suivi pour voir l’état des lieux et chaque année, nous renouvelons notre service. Le volet santé est également pris en compte dans nos actions. A cet effet, nous menons des activités depuis 2015, dans le cadre du projet du conseil national de lutte contre la pratique de l’excision (CNLPE).

FASOPIC : Le CEPAS un nouveau sport au Burkina Faso, expliquez-nous le concept

Amadou Savadogo : le Centre de Promotion et d’Appui aux activités Sportives(CEPAS), est une initiative lancée par Mory Sanou, un promoteur du sport. Ce sport permet aux enfants issus des centres de formation de se retrouver sur un terrain subdivisé en 8 parties. Au total, 80 enfants joueront en même temps, sur le même terrain. Le jeu dure 35 minutes à raison de 7 minutes par match. A la fin, suite à un classement, 10 meilleurs joueurs seront récompenser avec de l’équipement du football.

L’objectif recherché à travers ce concept est de contribuer à notre manière au développement du football au Burkina Faso à travers de l’équipement dans les centres de formation. Le CEPAS va travailler de sorte à couvrir toutes les 45 provinces du pays. Déjà, nous sommes sollicités par la ville de Yako, Koudougou et Ouahigouya.

FASOPIC : Dans vos activités, le sport semble occuper le premier rang qu’est ce qui pourrait justifier cela ?

Amadou Savadogo : Nous avons placé le sport en avant car c’est le facteur qui permet de rassembler la jeunesse. Egalement, c’est par le sport que nous pouvons éviter des conflits. En un mot, c’est un facteur de cohésion sociale.

FASOPIC : Quel bilan faîtes-vous de vos différentes activités ?

Amadou Savadogo : Comme vous le savez, toute organisation d’activité n’a jamais été facile car beaucoup de facteurs entrent en jeux. Mais les résultats escomptés ont toujours été atteints.

FASOPIC : Rencontrez-vous des difficultés dans le cadre de vos activités ?

Amadou Savadogo : Les difficultés sont de plusieurs natures. Il y a des difficultés organisationnelles, des difficultés de communication pour la visibilité, des difficultés financières. Mais il faut noter que la difficulté financière est la plus importante. Etant donné que les partenaires n’ont pas le même champ d’action, à la fin d’un projet il faut encore courir derrière d’autres partenaires si toutefois vous changer le domaine d’intervention.

Interview réalisée par Michel Caboré

Bernard HIEN

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