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L’Adjudant-chef major Eloi Badiel, 52 ans, père de quatre (4) enfants, a 32 ans de service au sein du ex Régiment de Sécurité Présidentiel (RSP). Il est la 8ième personne à comparaitre ce lundi 9 juillet 2018 dans le cadre du putsch manqué de septembre 2015.
Le procès poursuit toujours son cours normal. Dans la matinée du 09 juillet, c’est l’Adjudant-chef major Eloi Badiel qui était à la barre. Les faits qui lui sont reprochés sont entre autres : attentat à la sureté de l’état, meurtres, coups et blessures sur quarante-deux (42) personnes. Le major Badiel dit reconnaitre partiellement les faits qui lui sont reprochés notamment celui de l’attentat à la sureté de l’état.
Selon les faits relatés, c’est le 16 septembre 2015, après son rapport au Poste de Commandement que le sergent-chef Koussoubé est venu lui confié la mission selon laquelle il devrait procéder à l’arrestation des autorités de la transition notamment le président Kafando, le premier ministre Zida ainsi que les ministres René Bagoro et Augustin Loada. « Le général m’envoi de venir vous voir pour arrêter les autorités de la transition » telle a été la phrase que l’adjudant-chef major répétait tout au long de l’interrogatoire.
Par ailleurs l’accusé a signifié à la barre que le désordre au sein du régiment est survenu avec la nomination en Novembre 2014 d’Isaac Zida comme Premier ministre. « Il a donné l’ordre aux autres officiers de ne plus assister aux rassemblements et c’est seul le capitaine Kouda qui pouvait y assister » a expliqué le major Badiel.
Pour ce qui concerne concrètement l’enlèvement des autorités, le major Badiel a souligné qu’il n’a fait qu’exécuter purement et simplement l’ordre du général. « Mon supérieur hiérarchique le capitaine Dao était en mission à bobo lorsque j’ai reçu l’ordre d’arrêter les autorités de la transition. Et le chef de corps, lui je n’avais pas sa position raison pour laquelle je ne l’ai pas averti avant d’exécuter » a ajouté Badiel. C’est sur ces mots que l’audience a été suspendue.
A la reprise du procès à 14h30, Badiel a affirmé n’avoir pas envoyé faire de patrouille en ville mais plutôt à faire des interventions. « Que ce soit les sergents chefs Zerbo Mohamed et Sanou Ali, je les ai envoyé au conseil de l’entente pour y rester pour qu’en cas de débordement ils interviennent » a-t-il opiné.
Quant aux missions des troupes à Savane Fm, BF1, la mission à Zorgho, il dit ne pas se reconnaitre dans ses faits.
Après 03 ans passé à la MACA, l’adjudant nourri tout de même des regrets. « Je me suis rendu compte que je n’étais pas obligé de poser mon acte et si c’était à refaire je n’allais pas me mêler ».
L’audience reprendra le mardi 10 juillet 2018 à 9h.
Wendemi Annick KABORE
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