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Placée sous le thème : « recherche la paix dans le pays où je t’ai établi (Cf. JR29, 7 », c’est le mercredi 1er Aout 2018 qu’a lieu la cérémonie officielle d’ouverture des journées nationales de la jeunesse (JNJ) 2018. Durant 5 jours (du 1er au 5 aout), les jeunes seront réunis autour de conférences, de catéchèses, d’enseignements, d’activités récréatives…
A l’occasion de la cérémonie officielle d’ouverture de la 7e édition des Journées Nationales de la Jeunesse (JNJ), ce sont des autorités politiques, coutumières et religieuses ainsi que des jeunes du Burkina et d’ailleurs qui se sont mobilisés en cette soirée du 1er août 2018 à Ouagadougou. Une cérémonie rythmée d’animations musicales, de défilé des délégations venues des pays voisins, de prières, d’allocutions d’autorités et de premiers responsables de l’Église catholique au Burkina.
Après son mot de bienvenue à l’ensemble des autorités et des participants, le cardinal Philippe Ouédraogo s’est prononcé sur l’importance du thème retenu pour cette édition. Thème qu’il a opiné être d’actualité et qui constitue un défi majeur pour le monde entier et en particulier la région ouest-africaine. « Pour le prophète Isaïe, il est temps que tous les peuples se mobilisent pour briser leurs épées pour en faire des socles de charrues et leurs lances pour en faire des faucilles », a laissé entendre le cardinal.
Ensuite, le cardinal a invité les jeunes à faire de ces JNJ, une occasion de prise de conscience, de responsabilité dans la construction d’un monde plus beau, plus lumineux et plus fraternel, un monde réconcilié dans la justice et la paix véritable. Parce que, pour lui, la jeunesse, c’est le présent ; la jeunesse, c’est l’avenir. « Tous les humains de toutes couleurs, langues et races, de toutes croyances et non-croyances, forment une grande famille humaine dont l’unique Dieu est le créateur et le maître. Aussi sommes-nous tous appelés à travailler ensemble pour la promotion humaine et le développement intégral, à s’engager ensemble dans un dialogue vrai et constructif et au service de la vie, c’est-à-dire au respect de toute vie humaine qui est sacrée et inviolable », a confié le cardinal Philippe Ouédraogo.
Par ailleurs, le cardinal a signifié que les jeunes sont confrontés à d’énormes défis notamment : chômage, drogue, fléau du Sida, fuite des cerveaux, etc. Et face à ces défis dramatiques, il se questionne en ces termes : quelle solution peut-on trouver ? Et de poursuivre, les autorités civiles ont une grande responsabilité mais pour relever les défis vous êtes, chers jeunes, les premiers protagonistes de votre avenir. « Soyez des acteurs clés de votre futur, prenez les choses en main, laissez parler votre foi, vos convictions, votre dynamisme, votre énergie (…). Bref, sortez de ces JNJ renouvelés et transformés », a-t-il clôt son propos.
Dans la même dynamique que son prédécesseur, Wilfried Kaboré, président national des jeunes catholiques, s’est exprimé ainsi: « Nous n’avons pas à subir notre avenir, nous devons le créer. Nous ne sommes pas obligés de prendre parti pour quelqu’un ou pour une quelconque idéologie mais prenons le parti de Dieu, celui de l’amour ». Pour épiloguer les dires du Pape François lors des Journées mondiales des jeunes (JMJ), il a exhorté les jeunes à être libres de décider de leur propre avenir. « Pour ce faire, je tiens à rappeler que nous ne sommes pas venus au monde pour jouer le rôle de figurants de notre propre vie mais pour en être les acteurs » a-t-il martelé. Ainsi, Wilfried Kaboré à demander à l’ensemble des jeunes de mettre à profit ses cinq jours pour mûrir leur foi et œuvrer en faveur de la paix.
Contribution des Journées Nationales de la Jeunesse
Pour le chef du gouvernement burkinabè, Paul Kaba Thiéba, ces JNJ contribueront à faire avancer la cause de la paix au Burkina Faso et dans la sous-région. Car, à son avis, à travers cette rencontre sur la problématique de la paix, les jeunes œuvreront partout où ils sont et seront pour la paix à plusieurs niveaux. « La paix, comme vous le savez, est très importante. Aussi vous n’etes pas sans savoir que la sous-région est menacée par les conflits et que le Burkina Faso n’échappe pas à ces conflits. C’est dire que la paix est d’une importance capitale, elle est la bataille du développement », a affirmé le Premier ministre.
Wendemi Annick KABORE
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