Il s’est tenue du 12 au 16 avril 2021 à Ouagadougou, une formation sur le journalisme sanitaire et Fake new. Cette formation dont le but est de renforcer les connaissances des journalistes a été organisée par le studio YAFA.
35 journalistes ont bénéficié d’une formation en journalisme sanitaire et Fake new. L’objectif selon la coordinatrice du studio YAFA Benazir ILBOUDO, est de renforcer les capacités des journalistes de radios partenaires. Au cours de cette séance de formation, les journalistes ont été outillés sur les notions des genres journalistiques à prioriser, le changement à opérer dans le traitement de l’information en période de crises sanitaires et comment répondre aux besoins réels des populations en matière d’information. Ils ont aussi appris à trouver la source d’images photos et de vidéos à travers le Fact Checking.
Deux modules ont été développés par quatre formateurs au cours de la formation. Ainsi, le 1er module était basé sur le traitement de l’information en temps de crise à travers les genres journalistiques prioritaires comme le reportage, le magazine, la table ronde, le sketch et le micro trottoir, tout en respectant l’éthique et la déontologie du journaliste. Pour Romaine ZIDOUEMBA, journaliste au HCR, il faut donner l’information de manière vérifiée surtout aux personnes déplacées interne. Pour ce qui est de cette vérifacation, le spécialiste en santé sociale et comportementale Dr NIAONE MOUMINI, a énuméré quelques sites à savoir : Google scholar, www.who.int (le site de l’OMS), www.cdc.gov et pubmed.
Le dernier module a porté sur le Fact checking. Il a été développé par Boureima SALOUKA, journaliste formateur à Fasocheck. Selon ses indications, le fact checking est un genre journalistique à part entière qui permet de vérifier de fausses informations avec ses méthodes, ses démarches, ses outils et ses techniques. « Il se base sur les faits et non sur les opinions », a-t-il fait savoir. Cependant dit-il, à la différence de l’investigation qui révèle des faits cachés et dans l’anonymat, le fact checking se base sur des faits déjà existants sur la place publique pour apporter plus de lumière.
Des échanges directs et des travaux de groupe ont marqué cet atelier de formation qui s’est terminé par une évaluation des participants suivis d’une remise d’attestation.
Tchiroubathian Dabiré (Correspondant)