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Patrice Nana habitant de Arbinda a été contraint de laisser sa production de tomates de choux et autres spéculations pour sauver sa peau à cause de l’insécurité. « Les terroristes sont venus nous chasser quand notre production était prête. Ils ont brulé notre taxis moto et tiré sur les gens. Heureusement, il n’ya pas eu de décès » se souvient-il. Résidant à Dori comme déplacé interne, Patrice Nana n’a pas abandonné son métier. « Grâce à des amis j’ai pu avoir une parcelle à Dori pour continuer le maraichage » a-t-il expliqué.
C’est pour écouler ses produits composés de carottes, de choux, de la pomme de terre, de la salade que Patrice Nana participe à la 15e édition des journées du maraicher du sahel organisé par l’union Fraternelle des croyants de Dori UFC qui se tient du 28 février au 1er mars 2020. Comme Patrice Nana, ils sont nombreux les producteurs à prendre part à la foire placé sous le thème « restaurer le vivre ensemble dans les villages du sahel, le rôle des producteurs accompagnés par l’UFC-Dori ».
Pour le coordonnateur de l’UFC Dori François Paul Ramdé, c’est une opportunité qui est offerte aux producteurs qui n’arrivent pas à écouler leur production de mieux vendre. « Beaucoup de producteurs ont fuit les villages car les terroristes ont brulés les marchés. Nous pensons que ce cadre peut les servir » a expliqué François Paul Ramdé.
En plus de la foire, cette 15ème édition sera marquée par un cadre de concertation des maraichers et la clôture du concours du meilleur maraicher.
Inoussa ZONGO (correspondant)
