Journée du patrimoine mondial africain: la 5e édition célébrée à Kaya

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Le ministère de la Culture, des Arts et du Tourisme (MCAT) a célébré en différé, le vendredi 16 octobre 2020, à Kaya, la 5e édition de la Journée du patrimoine mondial africain (JPMA).

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Le GDPC, Moctar Sanfo

En marge du festival «Wendbindé» ou «danse du cheval», qui se tient du 15 au 18 octobre dans la cité des cuirs et peaux, les acteurs de la culture, au cours de cette journée, ont tenu un atelier national de réflexion sur l’institutionnalisation d’une journée du patrimoine culturel burkinabè.

Selon le Directeur général du patrimoine culturel (DGPC), Moctar Sanfo, cette journée est une opportunité pour valoriser et promouvoir le patrimoine culturel burkinabè riche et diversifié. A l’entendre, plusieurs activités sont au programme. Il s’agit, entre autres, de l’allumage de fourneaux à la place du forgeron, des échanges directs avec les personnes déplacées internes (PDI), d’une conférence publique sur la cohésion sociale et le rôle du forgeron ainsi qu’une projection cinématographique.

A cela s’ajoutent la réception des biens culturels pour leur conservation dans les musées nationaux au profit des populations et la tenue d’un atelier national de réflexion sur l’institutionnalisation d’une journée du patrimoine culturel burkinabè. «Nous allons montrer aux participants que le patrimoine culturel peut être une source économique véritable de développement de nos territoires. Souvent nous partons chercher de l’or au prix notre vie, alors que les richesses sont sous nos pieds. Il suffit de savoir organiser toutes ces formes de patrimoine qui sont en nous, pour nous et autour de nous, afin d’en faire des sources de richesses qui soutiendront le développement socioéconomique de notre pays», a souligné le communicateur, Yacob Yarabatioula.

Et de poursuivre : «La volonté politique des décideurs dans la promotion de la culture burkinabè sera aussi abordée dans les discussions pour voir ce que l’Etat peut faire pour faciliter la prise en compte du patrimoine culturel dans les différentes communautés. C’est l’occasion aussi d’interpeller les collectivités territoriales de valoriser leur développement local sur leurs propres richesses culturelles, notamment les peaux et les cuirs et brochettes au koura-koura».

Pour le maire de Kaya, Boukaré Ouédraogo, la valorisation et la promotion de la culture burkinabè est un devoir pour tout citoyen, et ces réflexions contribueront sans doute à relever les défis majeurs auxquels la culture burkinabè est confrontée.

Wendkouni Sawadogo (Correspondant)

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