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L’autorité supérieure de contrôle d’Etat et de lutte contre la corruption (ASCE-LC) a convié les hommes de média à un point de presse ce mardi 4 décembre 2018. Cette rencontre avec la presse a pour but d’informer l’opinion nationale sur l’organisation de la journée internationale de lutte contre la corruption qui se tiendra le 9 décembre prochain. Pour cette année les acteurs de lutte contre la corruption ont choisi de faire une fixation sur l’appropriation et la mise en œuvre de la loi anti-corruption au Burkina Faso.
Le 9 décembre prochain, le Burkina Faso va commémorer la journée internationale de lutte contre la corruption. Décrétée par les Nations unies il y a 12 ans de cela, c’est le thème : « Appropriation et mise en œuvre effective de la loi anti-corruption au Burkina Faso » que le pays des Hommes intègres va commémorer cette journée. Le contrôleur général de l’ASCE-LC, Luc Marius Ibriga justifie le choix de ce thème par le fait qu’on ne peut pas parler de lutte contre la corruption et occulter un maillon essentiel de cette lutte, celui de l’impunité. A l’en croire, l’impunité nourrit la corruption et il faut véritablement œuvrer pour empêcher le passage à l’acte.
L’une des raisons de cette faible performance dans la lutte contre la corruption, reste malheureusement l’état généralisé d’impunité des crimes économiques et financiers en dépit de l’énorme travail de détection desdits crimes auxquels se livrent les acteurs du contrôle, de la presse et des OSC de lutte contre la corruption et pour la bonne gouvernance », a-t-il souligné. Et d’ajouté que les acteurs de la corruption à l’orée de ce 9 décembre 2018 ont choisi de faire une fixation sur l’appropriation et la mise en œuvre de la loi anti-corruption au Burkina Faso. Combien de crimes et de dossiers pendants devant les tribunaux, combien de rapports épinglant des auteurs de malversations diverses, de mauvaises pratiques administratives, de cas avérés de corruption restent sans sanctions judiciaires ou administratives ? S’interroge le premier responsable de l’ASCE-LC. Pour lui, au vue des cas patents d’impunités, il est nécessaire que la lutte soit revue et corrigée, « afin qu’il soit mis fin à l’impunité des faits et actes de corruption qui tendent à se systématiser dans nos administrations et notre société ».
Thierry KABORE (Collaborateur)
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