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Journée internationale du vivre-ensemble en paix : la 4e édition célébrée sous le signe de la réconciliation au Burkina

À travers une conférence publique, le Burkina Faso a commémoré en avance la 4e édition de la journée internationale du vivre-ensemble en paix le samedi 15 mai 2021. La recherche des moyens pour l’aboutissement à une réconciliation nationale était au centre des communications. Les échanges se sont déroulés sous le regard du ministre d’État, ministre en charge de la réconciliation nationale, Zéphirin Diabré.

« Dans la différence et la diversité, exprimons notre désir profond de vivre et d’agir ensemble en vue de bâtir un Burkina Faso de paix, de solidarité et d’harmonie », c’est sous ce thème que le pays des hommes intègres a commémoré la 4e Journée internationale du vivre ensemble en paix (JIVEP), le samedi 15 mai 2021 à Ouagadougou. Cette journée intervient dans un contexte où le Burkina Faso est dans un processus de réconciliation nationale.

Cette commémoration en avance (date exacte le 16 mai), a été marquée par une conférence publique dont les thèmes développés ont des liens avec la cohésion sociale et le vivre-ensemble. Ainsi, le Ministre d’Etat, Ministre auprès du Président du Faso chargé de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion Sociale, Zéphirin Diabré a invité les acteurs de la promotion de la cohésion sociale, à saisir l’occasion de cette conférence pour renouveler une fois de plus leur engagement à contribuer dans ce processus de la réconciliation. « L’objectif général de cette célébration est d’inviter les différents acteurs de la promotion de la cohésion sociale et du vivre-ensemble à renouveler leur engagement de manière significative dans la promotion de la culture, du vivre-ensemble et de la cohésion sociale (…) », a déclaré Zéphirin Diabré.

Metsi Makhetha, Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies

Quant à Madame Metsi Makhetha, Coordinatrice résidente du Système des Nations Unies, Représentante résidente du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) au Burkina Faso, elle reste convaincue que le Burkina Faso peut réussir cette réconciliation nationale, car le pays dispose de toutes les ressources humaines nécessaires. « Le Burkina Faso dispose de tout le capital humain et les ressources socio-culturelles nécessaire, pour transformer cette situation du pays en une force de prospérité et de paix. Il s’agit de la qualité de la classe politique, l’engagement de la société civile, le dynamisme de la jeunesse et du patriotisme », a laissé entendre Metsi Makhetha

« La diversité culturelle ne doit pas être un frein à notre cohésion sociale »

Les participants à la conférence

Le public a eu droit à trois communications. « La différence et la diversité dans l’union pour un Burkina Faso harmonieux et paisible », est l’un des sous thèmes développés par Dr Siaka OUATTARA, Enseignant-chercheur, Directeur général de la promotion de la cohésion sociale/MATD. Il ressort de sa communication que la diversité culturelle et religieuse au Burkina Faso, ne dois pas être un frein pour le vivre-ensemble. Mais le refus d’accepter cette diversité est l’une des causes fondamentales de la déchirure de la société. « Il faut que tout le monde prenne conscience de l’existence des diversités et de là, chacun pourra revoir sa position. Et c’est dans ça que l’on pourra se tolérer et s’accepter. Ne pas reconnaître qu’il y a d’autres réalités en dehors de ce qu’on vit, amène à condamner tous ceux qui ne sont pas comme nous », a expliqué Dr Siaka. Pour le communicateur du jour, c’est avec cette prise de conscience de l’existence de cette diversité culturelle et religieuse, associée à d’autres mécanismes tels que la parenté à plaisanterie, que le Burkina arrivera sans doute à recoudre cette déchirure sociale et renouer avec le vivre-ensemble dans l’harmonie et dans la paix.

« Contribution de la Parenté à plaisanterie au renforcement du vivre-ensemble » ; « Éducation des jeunes à la promotion de la citoyenneté », sont des sous thèmes qui ont également été développés au cours de cette conférence publique.

Aubin OUÉDRAOGO

Annick KABORE

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