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Journée Mondiale de la Radio : « La radio ne va jamais disparaitre », Fabrizio COLOMBO

A l’occasion de la journée internationale de la radio, l’équipe de rédaction de FasoPic.net a échangé avec le directeur de SIGINS ROME une association mondiale catholique, pour les médias à la communication. Qui est Fabrizio COLOMBO, quelles sont les raisons qui ont motivées sa venue au Burkina Faso? Et quel est l’avenir de la radio à son avis ? Voici autant de questions qui ont trouvé des réponses dans cet entretien

FasoPic(FP) : Présentez-vous à nos lecteurs

Fabrizio COLOMBO (FC) : Je m’appelle Fabrizio COLOMBO, je suis missionnaire COMBONIEN, congrégation missionnaire italienne, je suis directeur à Rome d’un bureau SIGINIS. SIGNIS, c’est l’association mondiale catholique, pour les médias à la communication et le bureau de Rome. Le bureau accompagne les projets médias en Afrique.

FP : Quels sont les raisons qui ont motivé votre venu au Burkina Faso ?

FC : Je suis venu au Burkina Faso par ce que je suis en train de suivre depuis 2ans, le projet du réseau des radios catholiques. Je suis venu dans le cadre de l’achèvement du projet; du point de vu de la formation, de l’installation technique et tout fonctionne normalement. Aujourd’hui nous avions lancé ce réseau qui est innovateur. Cela est une première je pense en Afrique de l’ouest. Ça va devenir un projet pilote, un exemple pour beaucoup d’autres conférences épiscopale en Afrique.

FP : Vous êtes un partenaire technique dans le projet des réseaux de radio catholique du Burkina. Dite nous comment la radio fonctionne ?

FC : Techniquement, comme c’est une technologie de pointe satellitaire, nous avions installé un système où toutes les émissions, sont produites et vont être transmises par satellite pour être mises sur un site web où tout le monde entier peut suivre maintenant cette radio avec le streaming audio, et sur les portables et tablettes. Désormais la radio émet partout 24h/24. Le satellite permet la retransmission des émissions faites partout sur le territoire national burkinabè. Le système qui est innovateur permet à chaque station membre du réseau de devenir la station mère pour assurer la distribution et la contribution de tous les contenus catholiques.

FP : Le monde entier est inondé d’informations diverses. Quelle lecture faite vous de la situation médiatique mondiale ?

FC : Moi je suis très positif, dans le sens que les nouvelles technologies, ont permis de communiquer beaucoup plus facilement. D’un point de vue économique, communiquer coûte de nos jours moins chers. Techniquement le système satellitaire permet une large diffusion. Avant il fallait beaucoup d’antennes et de plomb radio pour élargir la diffusion et cela engendrait beaucoup de dépenses. Je pense que la technologie a amélioré la communication. Cependant je pense qu’il y a trop de communication. Il y a des gens qui communique mal, et qui communique des mensonges aussi, c’est pour cela en tant qu’église il faut être très professionnelle, il faut être présent un peu sur toutes les plateformes pas seulement les classiques Fm analogiques mais également sur les plateformes digitales numériques pour donner la version de la vérité et surtout donner de bonnes nouvelles. Il y’a des informations dans le monde qui sont là pour nuire les personnes, inciter à la violence, pour proposer des contenues qui sont négatifs, pour montrer des réalités tout le temps négatives et donc sans espoir. Le chrétien a pour mission d’annoncer la bonne nouvelle. Nous pouvons changer ce monde avec la paix, la justice et avec l’amour. Je suis très positif, la radio que nous venons d’installer à Ouagadougou, c’est l’exemple d’une technologie moderne au service de l’humanité de la dignité de l’Homme en tant que catholique.

FP : La configuration médiatique tend vers un système numérique. Quel avenir pour la radio analogique ?

FC : La radio ne va jamais finir, c’est un moyen qui est fantastique parce que c’est un medium qui est chaud dans le sens que ça nous accompagne, ça nous rend actif. Ce qui est en train de changer c’est la façon avec laquelle nous écoutons la radio. Il y’à les fameux post FM. Quand internet vas être très facile très accessible avec des prix réduits, tout le monde écoutera la radio sur le portable. La radio n’est pas morte, elle ne va pas mourir, c’est la technologie qui vas changer. Désormais acheter un mixeur radio numérique est moins cher qu’acheter un mixeur analogique.

Propos recueillis par Mireille BAILLY (Stagiaire)

Bernard HIEN

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