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A l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’asthme, l’Association asthme et allergies Burkina (ASALBU) était face à la presse. C’était le vendredi 10 mai 2019, à Ouagadougou. Objectif : faire reculer la maladie de l’asthme au Burkina Faso.
Au Burkina Faso, la maladie de l’asthme connait une avancée significative. Elle est surtout plus présente en milieu scolaire. Selon une étude en date de 2003, 7,3% des élèves sont frappés par ce fléau.
Cette situation soulève des inquiétudes, en ce sens où c’est la frange jeune qui constitue sa cible privilégiée. La propagation de cette maladie n’est pas sans conséquences pour le développement de notre pays. En effet, elle représente une entrave sur le rendement scolaire des élèves, qui sont des futurs bâtisseurs du pays. Soucieuse de la santé de la jeunesse et du développement du Burkina Faso, ASALBU a donc fait de la lutte contre l’asthme et les allergies, son cheval de bataille. Pour Cette année, le thème retenu pour la célébration au Burkina Faso est : « Stop à l’asthme en milieu scolaire ». Par ce thème, l’association asthme et allergies Burkina, entend éradiquer cette pathologie en milieu scolaire et de façon générale au sein de la jeunesse.
Pour y parvenir, elle mène des séances de sensibilisation dans les lycées et collèges, à l’endroit des élèves. A en croire les responsables de l’association, les sensibilisions permettront de mieux faire connaître la maladie et éviter qu’elle ne soit banalisée. La première responsable de l’association, Rosine Kibora, lance un appel aux victimes et parents des victimes, à se joindre à l’association pour une lutte commune plus efficace contre l’asthme au Burkina Faso. La présidente de l’association, a également demandé l’accompagnement du gouvernement, des ONG, des Institutions internationales ainsi que des personnes de bonne volonté. Cela devrait permettre la vulgarisation des médicaments, le meilleur traitement et une bonne prise en charge des patients.
Michel Caboré