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Regorgeant de multiples cours d’eau, l’Afrique est paradoxalement le continent où les populations ont difficilement accès à l’eau potable. En cause, la gestion des ressources.
Inutile de rappeler que le Congo (deuxième fleuve le plus puissant au monde après l’Amazone), le Niger, le Nil, le Zambèze, le Sénégal étancheraient à eux seuls la soif de tous les Africains.
Seulement voilà. Si des ONG spécialisées dans la surveillance des industries extractives parlent souvent de la malédiction des ressources naturelles, il ne serait pas non plus rédhibitoire d’utiliser la même périphrase pour décrire la situation que vit l’Afrique.
Un continent où les gens vivent dans l’eau ou sous l’eau, cohabitant avec la faune et la flore aquatiques. Mais, qui, paradoxalement depuis des lustres, peinent à se désaltérer de cette eau. Une situation digne de Tantale !
Si dans la mythologie Tantale la privation d’eau était le fait d’une condamnation, en Afrique, c’est plutôt la gestion des ressources en eau. Une problématique en lien étroit avec le thème choisi cette année pour la célébration de la journée mondiale de l’eau : « L’eau : la réponse est dans la nature ».
Début de solution au Kenya
Et certains pays du continent commencent à réagir à la rareté de l’eau. Selon la Croix-Rouge kényane, plus de 80 000 personnes ne parcourent plus de longues distances à la recherche de l’eau. Grâce notamment à un oléoduc de 13 kilomètres entre les localités de Ganze-Bamba et de Kilifi que vient de construire le gouvernement du comté de Kilifi en partenariat avec la Croix-Rouge.
Si ce n’est pas encore une solution durable, ce pipe-line constitue un début de réponse pertinente aux difficultés d’accès à l’eau potable endurées par les populations confrontées à la rareté des cours d’eau aggravée par la sécheresse imputable en grande partie aux effets des changements climatiques. L’année dernière, l’ONU indiquait que plus de 2 millions de Kényans souffraient de famine du fait du manque d’eau.
Il suffit donc de mettre en œuvre des politiques de traitement, de transport et de commercialisation de l’eau naturelle pour lui donner une valeur d’usage ou d‘échange. Il serait également question de mener des initiatives écologiques comme le reboisement ou l’entretien des zones humides.
Auquel cas, l’Afrique sera toujours étranglée par une soif que la généreuse nature n’étanchera jamais.
Inutile de rappeler que le Congo (deuxième fleuve le plus puissant au monde après l’Amazone), le Niger, le Nil, le Zambèze, le Sénégal étancheraient à eux seuls la soif de tous les Africains.
Seulement voilà. Si des ONG spécialisées dans la surveillance des industries extractives parlent souvent de la malédiction des ressources naturelles, il ne serait pas non plus rédhibitoire d’utiliser la même périphrase pour décrire la situation que vit l’Afrique.
Un continent où les gens vivent dans l’eau ou sous l’eau, cohabitant avec la faune et la flore aquatiques. Mais, qui, paradoxalement depuis des lustres, peinent à se désaltérer de cette eau. Une situation digne de Tantale !
Si dans la mythologie Tantale la privation d’eau était le fait d’une condamnation, en Afrique, c’est plutôt la gestion des ressources en eau. Une problématique en lien étroit avec le thème choisi cette année pour la célébration de la journée mondiale de l’eau : « L’eau : la réponse est dans la nature ».
Début de solution au Kenya
Et certains pays du continent commencent à réagir à la rareté de l’eau. Selon la Croix-Rouge kényane, plus de 80 000 personnes ne parcourent plus de longues distances à la recherche de l’eau. Grâce notamment à un oléoduc de 13 kilomètres entre les localités de Ganze-Bamba et de Kilifi que vient de construire le gouvernement du comté de Kilifi en partenariat avec la Croix-Rouge.
Si ce n’est pas encore une solution durable, ce pipe-line constitue un début de réponse pertinente aux difficultés d’accès à l’eau potable endurées par les populations confrontées à la rareté des cours d’eau aggravée par la sécheresse imputable en grande partie aux effets des changements climatiques. L’année dernière, l’ONU indiquait que plus de 2 millions de Kényans souffraient de famine du fait du manque d’eau.
Il suffit donc de mettre en œuvre des politiques de traitement, de transport et de commercialisation de l’eau naturelle pour lui donner une valeur d’usage ou d‘échange. Il serait également question de mener des initiatives écologiques comme le reboisement ou l’entretien des zones humides.
Auquel cas, l’Afrique sera toujours étranglée par une soif que la généreuse nature n’étanchera jamais.