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La journée mondiale de l’enfant africain a été célébrée le 16 juin 2019. Pour sa part, l’association Initiative communautaire Changer la Vie (ICCV) n’a pas dérogé à cette règle. Plusieurs activités récréatrices et langagières ont marqué cette journée à l’honneur de l’enfant Africain, pour lui rappeler qu’il a des droits mais aussi des devoirs.
« Action humanitaire en Afrique, les droits de l’enfant d’abord ». C’est sous ce thème que l’Association Initiative, Communautaire, Changer la Vie a commémoré la journée mondiale de l’enfant Africain. Une série d’activés langagières rentrent dans le cadre de la célébration de cette journée au profit de l’enfant Africain. Ces activités de promotion de langage et de lecture entrent aussi en droite ligne avec le projet de renforcement des compétences des enfants en langage et lecture grâce à des pratiques et outils pédagogiques innovants, que ICCV Pilote depuis un an environ. Il s’agit, entre autres, de séances de dessin pour faire connaitre aux enfants leurs droits, des causeries éducatives sur les droits et devoirs des enfants, de la transformation des illustrations des enfants en quelques livres communautaires.
Selon Safiata, Yerbanga, directrice de la bibliothèque Kiougou Gabriel, l’objectif de cette activité est de promouvoir les droits des enfants à travers des activités langagières. « Cette journée, pour ICCV, c’est tout d’abord de célébrer les enfants en tant qu’humains et leur faire savoir qu’ils ont des droits que le monde se doit d’appliquer à leur faveur. Mais aussi nous posons beaucoup d’autres actes pour leur dire qu’ils n’ont pas que des droits mais des devoirs aussi » a confié la directrice de la bibliothèque. Pour Grace Gansonré, la journée de l’enfant est une journée de liberté pour tous les enfants, quand on sait que pour parvenir à cette liberté, les pionniers ont été massacrés lors d’une marche à Soweto en Afrique du Sud, parce qu’ils ont voulu revendiquer leurs droits.
Par ailleurs, les activités de cette journée ont regroupé environ 55 participants. Quant aux attentes au sortir de cet atelier avec les enfants, c’est de se rassurer que ceux-ci ont reçu le bagage nécessaire en ce qui concerne leurs droits et devoirs mais aussi, s’assurer qu’ils laissent des archives pour les générations futures.
Flore KINI