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Instituée depuis 2015 à l’initiative du Pape François, la date du 08 février est célébrée journée mondiale de prière et de réflexion sur la traite des êtres humains. Cette date rappelle la vie de Joséphine Bakhita, esclave libérée et devenue religieuse, qui a été canonisée en 2000. L’objectif de cette journée, est d’œuvrer pour la défense de la dignité humaine à travers des sensibilisations et appels à la solidarité.
La traite des êtres humains est le terme que l’on emploie de nos jours pour parler d’esclavage. En effet, des femmes, des enfants et des hommes sont achetés et vendus. Ces derniers sont frappés, maltraités et parfois tués, tous échangés comme de la marchandise sur les marchés invisibles de la traite humaine du monde entier. Le choix du 8 février n’est pas le fruit du hasard car elle correspond à la fête de sainte Joséphine Bakhita. Cette dame soudanaise a vécu l’enfer, car vendue comme esclave, elle a été maltraitée avant de retrouver sa liberté.
Aujourd’hui encore de millions de personnes continuent de vivre sous le joug de l’esclavage sous toutes ses formes à travers le monde entiers. Les multiples visages de l’esclavage dans le monde actuel sont repartis de façon suivante : l’exploitation des travailleurs migrants ainsi que les privations et les abus qu’ils connaissent, la prostitution et les mariages forcés, le commerce des organes humains, le recrutement de mineurs comme soldats, la supercherie incitant les individus à la contrebande et au trafic de stupéfiants et les enlèvements par des groupes terroristes.
Pour toutes ces victimes, sainte Joséphine Bakhita est un modèle d’espérance et l’Eglise Catholique encourage les fidèles à suivre les pas de cette sainte. Par cette prise de conscience, le Pape lance un appel de cri de cœur à tous les Hommes, quelles que soient leurs origines à une mobilisation générale contre ce fléau qui piétine la valeur humaine. Pour l’Eglise catholique, c’est de la prière à la solidarité et de la solidarité à l’action que nous pourrions véritablement vaincre toutes les nouvelles formes de l’esclavage.
Dans un monde où les individus sont soumis à la course effrénée vers la richesse et le luxe, la pensée de Machiavel « La fin justifie les moyens », ne peut qu’être la règle d’or partout. C’est pourquoi nous pensons que l’initiative de cette journée, est un acte salvateur pour préserver la dignité humaine. Nous invitons donc les burkinabé à se l’approprier dans un contexte où notre cohésion sociale est menacée.
Michel Caboré (Stagiaire)
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