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Le 12 février marque la Journée internationale des enfants soldats. On estime à environ 250 000 le nombre d’enfants soldats dans le monde. Ces enfants ne sont pas enrôlés dans le seul but de combattre, ils sont aussi victimes de violences. Cette journée est également l’occasion de faire le point sur les droits de l’enfant. Elle est également un moment privilégié pour des sensibilisations à cette problématique mondiale et pour poser des gestes de solidarité envers les enfants soldats.
Mais qu’est-ce qu’un enfant-soldat ?
Selon l’UNICEF, un enfant-soldat est une personne (garçon ou fille), âgée de moins de 18 ans. Cette personne est membre d’une armée gouvernementale ou d’un groupe armé (quel que soit son rôle au sein de l’organisation). Elle est recrutée de manière volontaire ou forcée. L’enfant-soldat n’est pas seulement celui qui se bat en se servant d’une arme. Il peut aussi être « un combattant, un mineur, un démineur, un éclaireur, un espion, un porteur, un garde, une sentinelle, un cuisinier, un esclave domestique ou sexuel.
Ces dernières décennies, la proportion des victimes civiles des conflits armés a augmenté de façon spectaculaire ; elle dépasserait à présent les 90 %. La moitié environ de ces victimes sont des enfants. Mondialement parlant, vingt millions d’enfants ont été contraints de fuir de chez eux en raison des conflits et des violations des droits fondamentaux, et vivent comme réfugiés dans les pays voisins ou, sont des déplacés dans leur propre pays. Aussi au cours de la décennie écoulée, les conflits armés ont directement tué plus de 2 millions d’enfants. Ils sont trois fois plus nombreux. Au moins 6 millions à avoir été frappés d’une invalidité permanente ou grièvement blessés. Plus d’un million d’enfants ont été rendus orphelins ou ont été séparés de leur famille. Entre 8000 et 10000 enfants sont tués ou mutilés par des mines terrestres chaque année.
Le Burkina Faso, aussi victime du fléau
Depuis l’accession du président Rock Marc Christian au pouvoir, le Burkina Faso est la cible de nombreux attaques terroristes. Depuis 2015, la proportion des victimes civiles des nombreuses attaques d’hommes armés non identifiés a augmenté de façon spectaculaire. En début Octobre, on dénombrait 486 360 personnes déplacées à l’intérieur du pays, soit plus du double enregistré au mois de juillet ; la moitié de ces victimes sont des enfants. Et à en croire le Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), près de 5 millions d’enfants au Burkina Faso, au Mali et au Niger auront besoin d’une aide humanitaire au cours de cette année 2020. « Lorsque nous examinons la situation dans le centre du Sahel, nous ne pouvons-nous empêcher d’être frappés par l’ampleur de la violence à laquelle les enfants sont confrontés. Ils sont tués, mutilés et abusés sexuellement, et des centaines de milliers d’entre eux ont vécu des expériences traumatisantes », déclarait Marie-Pierre Poirier, Directrice régionale de l’UNICEF pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre en janvier passé.
L’augmentation de la violence a également des conséquences dévastatrices sur l’apprentissage des enfants. Au Burkina Faso, on note que 2300 écoles sont fermées, 325000 élèves ne partent plus à l’école avec environ 10000 enseignants qui sont en chômage technique. Par ailleurs l’insécurité et les déplacements entravent l’accès aux services essentiels, à la nourriture. Entre 2018 et 2019, l’accès à l’eau potable a baissé de 10% dans les zones où les personnes déplacées représentent plus d’un cinquième de la population. Certaines régions ont connu une baisse allant jusqu’à 40%. Qu’à cela ne tienne, nos autorités doivent travailler à garantir un environnement vivable pour les enfants, qui sont l’avenir de la Nation.
Wendemi Annick KABORE
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