[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry, s’est rendu sur le site des réfugiés maliens du Camp Goudebo, à quelques encablures de Dori, ce mardi 18 juin 2019 où il a célébré la journée mondiale des réfugiés. Il faut rappeler que c’est chaque 20 juin de chaque année que cette journée est célébrée à travers le monde.
La Journée mondiale des réfugiés est célébrée chaque 20 juin à travers le monde. Le Burkina Faso n’a pas dérogé à la règle. Cette année, c’est par anticipation qu’il a célébré ladite journée, au cours de laquelle le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Alpha Barry, a apporté son soutien et celui du président du Faso aux réfugiés. Pour l’occasion, il s’est rendu sur le site des réfugiés maliens du Camp Goudebo, à quelques encablures de Dori. Sur place, il a laissé entendre qu’il y a une intégration bien réussie des réfugiés dans leurs terres d’accueil, et cette intégration, selon lui, se traduit par les terres qui leurs sont octroyées pour cultiver ainsi que du pâturage pour leur cheptel, sans oublier l’intégration à travers l’école et les autres services sociaux de base.
Tout en saluant l’effort du Burkina Faso pour permettre aux réfugiés qui sont sur son sol de vivre dans la dignité, la représentante du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés, Loli Kimyaci, a indiqué que le Burkina Faso est lui-même victime d’une crise de déplacement. « Le pays connait au moins 170.000 personnes déplacées internes », a-t-elle fait savoir. Dans la même veine, elle souligne que la hausse du nombre de personnes déracinées au Burkina Faso continue de dépasser le rythme auquel des solutions peuvent leur être trouvées. Pour elle, la meilleure option pour tout refugié est de pouvoir rentrer chez lui de manière volontaire, dans la sécurité et la dignité. « Seulement 405 réfugiés ont pu rentrer chez eux depuis 2018 à cause de la continuation de l’insécurité au Mali », a indiqué la représentante du HCR. En outre, elle ajoute que le défi est trop grand pour un seul pays. Et pour elle, ce changement n’intervient que quand « tout le monde est sur le pont ».
Thierry KABORE (Collaborateur)