Les travailleurs du public, du privé et du parapublic ont marché ce 1er mai 2021 à Ouagadougou, en direction du ministère de la fonction publique, du travail et de la protection sociale. Il s’est agi d’aller remettre une plateforme revendicative au gouvernement, à l’occasion de la journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail. Une plateforme que le ministre de la fonction Pr Séni Ouédraogo a reçu, promettant de la transmettre à qui de droit.
Les travailleurs du Burkina Faso ont commémoré la journée mondiale du travail ce 1er mai, à travers une marche pacifique. De la Bourse du travail au nouveau bâtiment du ministère de la fonction publique, du travail et de la protection sociale sur l’avenue Joseph Bouda, en passant par la cathédrale, ils ont arpenté les rues pour aller remettre une plateforme revendicative au gouvernement, en lieu et place du traditionnel cahier de doléances. Les revendications sont réparties en 29 points dont la baisse des prix des produits de première nécessité, le respect des engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des syndicats des travailleurs et de l’UAS ; la réouverture des frontières terrestres ; l’adoption des différents textes nécessaires à la mise en œuvre des élections professionnelles ; et le relèvement du salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG à au moins 60 000F.
Face au ministre Pr Séni Ouédraogo, les travailleurs ont fait savoir qu’ils ne sont pas contents de la rencontre gouvernement/syndicat qui est restée mystère et boule de gomme, après celle de 2017. « C’est avec beaucoup d’amertume que nous venons à vous ce matin pour transmettre, à l’attention du gouvernement une plate-forme revendicative. Notre amertume, est liée à l’état du dialogue social dans notre pays ces dernières années. Nous notons que la dernière rencontre Gouvernement/Syndicats date de 2017 et c’était au compte de l’année 2016 », a déclaré le secrétaire général de l’Union syndicale des travailleurs du Burkina Faso Ernest Ouédraogo. « Depuis 2019, nous avons exprimé notre disposition à prendre part à la rencontre. Malheureusement, à diverses reprises, le gouvernement a annoncé la programmation de la rencontre sans donner de suite malgré nos réponses favorables », a-t-il ajouté. Pour lui, le choix opéré par le gouvernement de travestir le dialogue social ne peut aucunement empêcher les conflits sociaux.
Pour rappel, cette journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail 2021, se tient sous le thème : « Anticiper, se préparer et répondre aux crises: Investir maintenant dans des systèmes de sécurité et santé au travail résilients ».
Nicolas BAZIÉ
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