[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Avant d’entrer dans le vif du sujet, le secrétaire général de l’ODJ, Ouiry Sanou a d’abord justifié le choix du thème. Pour lui, ce thème est lié au contexte international marqué par la reconquête des territoires à travers un repositionnement géostratégique des puissants Etats sur fond de rivalités inter-impérialistes dans le seul et unique but d’exercer un contrôle politique et militaire sur le monde. En Afrique, précise-t-il la situation n’est guère reluisante. Selon lui, les rivalités impérialistes pour la domination des pays africains sont de plus en plus perceptibles sur toutes les parties du continent.
Ainsi, ajoute-t-il les décisions les plus importantes touchant aux aspects économiques, militaires, scientifiques et culturels du continent ne peuvent être prises sans injonction des pays dominants qui font et défont les chefaillons africains aux pouvoirs. Sur le plan économique, Ouiry Sanou dans sa déclaration liminaire insiste sur le pillage des ressources des pays Africains par les multinationales impérialistes avec la bénédiction et la complicité des élites dirigeantes au pouvoir.
Au Burkina Faso souligne le secrétaire général de l’ODJ, ces multinationales sont présentes dans la plupart des secteurs vitaux de l’économie nationale notamment dans les domaines des mines, du coton, du chemin de fer etc. Au cours de cette conférence de presse, le premier responsable de ladite structure a laissé entendre que la présence des bases militaires impérialistes sur le territoire, constitue une violation grave de la souveraineté des pays africains. « Sous prétexte de la lutte contre le terrorisme, l’armée française a multiplié ses interventions dans certains pays africains », a-t-il fait savoir.
Par ailleurs, Ouiry Sanou, a noté que le pouvoir du MPP et ses alliés déploient de mesures répressives contre les luttes populaires. C’est pourquoi poursuit-il au regard des perspectives de lutte, les populations doivent prendre part massivement aux activités de cette 3e édition des journées anti-impérialistes et de solidarité avec les peuples en lutte d’Afrique. « Ces journées anti-impérialistes constituent pour nous un cadre de réflexion, de formation, d’élévation de la conscience politique et idéologique de notre peuple et de la jeunesse », a-t-il conclu.
Thierry KABORE (Collaborateur)