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Les premières journées parlementaires de cette année 2020 du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) ont eu lieu, du 28 février au 1er mars à Manga, avec en toile de fond, les élections présidentielle et législatives de 2020.
Les parlementaires du parti au pouvoir, ont porté leur choix sur la ville de Manga, pour la tenue de leurs premières journées parlementaires de 2020. Durant trois jours, ils ont planché sur les élections prévues pour le dernier semestre de l’année. Le thème autour duquel ils ont mené la réflexion est « Elections présidentielle et législatives 2020 : Quels enjeux et défis pour le Burkina Faso ? ».
Au lancement officiel des travaux qui a connu la participation des autres groupes parlementaires de la mouvance présidentielle, le président du groupe parlementaire MPP Alexandre Tapsoba, a signifié aux militants du Zoundwéogo que le parti compte conquérir la province. Il a expliqué qu’aux élections passées, le MPP n’avait pas obtenue de sièges, mais compte rectifier le tir en remportant au moins un siège aux législatives à venir. Pour ce faire, il a appelé les militants « à se mettre en ordre de bataille pour le combat et pour la victoire » car, a-t-il insisté, en dépit de la situation sécuritaire difficile et de la crise humanitaire, il n’est pas question de renoncer à la tenue des élections.
D’ailleurs, en choisissant de réfléchir autour du thème choisi, il s’agira pour les députés du MPP de contribuer, en termes de réflexions et de propositions, pour la tenue en bonne et due forme, desdites élections. « Il nous faudra non seulement les organiser mais mieux réussir leur organisation pour consolider les acquis de 2015, afin de permettre à l’Etat de fonctionner dans le respect des principes et des exigences de la démocratie et de l’Etat de droit », a soutenu le président du GP-MPP. Embouchant la même trompette, le 2e vice-président du MPP, Clément Sawadogo, a laissé entendre que tenir les électifs est un défi que l’ensemble des burkinabè doivent relever pour ne pas céder au désir « malsain » des « forces du mal ». La question est « non négociable », a-t-il dit.
S’exprimant sur les options gouvernementales notamment le recrutement de volontaires pour la défense de la patrie et l’application de l’Impôt unique sur le traitement des salaires (ITUS) ainsi que les primes et indemnités des fonctionnaires du public, les députés du parti au pouvoir sont d’accord avec les décisions prises par le gouvernement. A propos, Alexandre Tapsoba, a déclaré qu’en plus de participer à la mobilisation endogène de ressources pour les investissements, son application répond aussi au respect des textes et à l’instauration d’une justice sociale entre les travailleurs du public et ceux du privé qui eux, étaient soumis à ce régime.
Largo Mamdi (Correspondant)
