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Sous l’autorité avisée d’un président de l’assemblée nationale de circonstance, les équipes qui jouent les rôles de la majorité et de l’opposition se succèdent tour à tour au parloir, pour défendre chacune bec et ongles avec la force de l’argument leurs différentes positions. Voici caricaturé la compétition de débat et d’art oratoire ‘’les joutes verbales scolaires et universitaires.
La compétition vient pour compenser un vide crée par les programmes du système éducatif burkinabè
L’esprit de la compétition, selon ses organisateurs, est d’outiller le jeune burkinabè à l’art oratoire et à une éducation à la citoyenneté afin qu’il puisse défendre les valeurs de la république demain. « C’est une activité qui magnifie la parole » a clamé Clément Camille Zongo, président du comité d’organisation de l’édition 2018. Pour lui, la compétition vient pour compenser un vide crée par les programmes du système éducatif burkinabè notamment la non prise en compte de la formation en art oratoire « Malheureusement nous sommes dans un pays où ce volet n’est pas inclus dans le système de formation. Nous avons foi qu’à travers cette activité, beaucoup de jeunes seront outillés et auront envie également de pouvoir participer aux instances de décision de notre pays.»
Une sixième édition qui se tient avec de grandes innovations à la clé
Côté organisation pratique, la crise du système éducatif burkinabè, aux dires du comité d’organisation, a porté un coup sur le nombre d’équipes qui prennent part à l’activité. Pour cette édition, la compétition mettra aux prises quatre (4) équipes scolaires et six (6) équipes universitaires pour la ville de Koudougou, un taux de participation qui a chuté par rapport aux années antérieures. En plus des équipes de Koudougou, comme cela a été intégré depuis quelques années, les élèves de Réo et de Léo ont encore été conviés à la compétition. Plusieurs innovations seront à remarquer pour cette 6ème édition, à souligné Clément Camille Zongo, dont l’une d’elle concerne l’implication de certaines universités privées du Burkina.
Aziz KABORE (Correspondant)