Kaya : le réseau syndical projet migration Burkina vole au secours des déplacés internes

La confédération syndicale internationale (CSI) zone Afrique à travers le réseau syndical projet migration Burkina a marqué sa solidarité envers les déplacés internes de Kaya. Le samedi 12 décembre 2020 à Kaya, la CSI a remis des vivres à ces familles en détresse.

150 sacs de farine, des cache-nez, des flacons de gel hydroalcoolique, ce sont les composants du don que la confédération syndicale Internationale (CSI) a offert aux déplacés internes, accueillis dans la ville de Kaya. Ce don a été possible grâce au projet migration, qui est une idée de cette confédération syndicale, pour apporter son aide aux migrants en Afrique et dans le monde. Pour le secrétaire général de cette confédération, Olivier OUÉDRAOGO, cette remise de don par le réseau syndical projet migration Burkina, vient montrer que les syndicats ne sont pas seulement là, pour les revendications, ils sont aussi solidaires envers les personnes qui sont dans le besoin. « Le syndicalisme ne se résume pas seulement aux revendications, nous pouvons aussi être solidaires envers les travailleurs qui sont dans les difficultés. C’est pour cette raison que nous sommes venus traduire notre solidarité envers ces déplacés internes qui sont aussi des travailleurs », a expliqué Olivier OUÉDRAOGO.

Ce don est le bienvenu à en croire les bénéficiaires. « Nous sommes vraiment contents pour les vivres que nous venons de recevoir. Nous en avons vraiment besoin. Nous remercions les donateurs pour la pensée », a laissé entendre KOGDBEOGO Issaka, le représentant des bénéficiaires.

Profitant de l’occasion de la remise de don, le réseau syndical projet migration Burkina a aussi échangé avec les déplacés internes, pour recueillir leurs préoccupations. Il ressort donc de ce face-à-face qu’en plus du manque de vivres, ces personnes ont aussi besoin des logements. Le réseau dit avoir pris note des doléances des déplacés internes. Il promet de transmettre ces doléances aux bailleurs de fonds pour qu’ensemble une solution puisse être trouvée.

Le projet qui est à sa deuxième année est prévu pour une durée de quatre ans. Selon les initiateurs, beaucoup d’activités en plus des dons, seront réalisées. Il s’agit entre autres des sensibilisations sur la migration, et des formations. « Nous avons fait des études sur la question de migration au Burkina Faso et c’est sur les résultats que nous avons planifiés les activités durant les quatre années que va durer le projet », a soutenu Olivier OUÉDRAOGO. Pour rappel les quatre centrales syndicales affiliées à la CSI sont la confédération nationale des travailleurs du Burkina, la confédération syndicale burkinabè, l’organisation nationale des syndicats libres et l’union syndicale des travailleurs burkinabè.

Aubin OUÉDRAOGO

nicolas bazie

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