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Lancé en avril 2019, les travaux de construction de la clôture dudit poste ont coûté environ 13 millions de F CFA, selon le Commandant du Groupement de gendarmerie départementale de Kaya (CGGDK), Kouagri Natama. Selon lui, cette clôture, longue de 230 m et haute de 2,5 m, est entièrement construite en briques pleines, avec un élargissement des travaux à l’ancien mur long de 150 m et d’autres infrastructures internes. Le projet a été porté par l’Association des délégués généraux des élèves de Kaya (ADGEK).
A écouter Kouagri Natama, le projet a connu deux phases. La première phase a permis de faire la fondation, malgré la modicité des moyens recueillis en son temps. Alors que la deuxième a consisté à mettre en pratique le dicton qui voudrait que ‘’Quand on vous nettoie le dos, il faut se nettoyer la face soi-même’’. «Constatant l’arrêt du projet, nous avons entrepris de poursuivre le chantier, en confectionnant à notre rythme des briques à partir de ristournes de 1500 à 3000 f qui revenaient à ces gendarmes», a fait savoir le Kouagri Natama. Toutefois, il a exprimé sa joie à l’endroit de toutes les bonnes volontés qui ont permis la réalisation dudit projet.
Selon le parrain de la cérémonie, Ismaël Ouédraogo, ce geste des élèves est symbolique, en ce sens qu’il a une envergure nationale. «Lorsqu’on lançait ce projet, on n’était pas sûr d’arriver à ce résultat», s’est-il réjoui. C’est pourquoi, il a salué tous les contribuables.
Pour le porte-parole de l’ADGEK, Jean Noël Ouédraogo, la construction du mur de la gendarmerie de Kaya est une autre forme de soutien des élèves aux Forces de défense et de sécurité (FDS). «Si ce joyau est une réalité aujourd’hui, c’est grâce, aux cotisations volontaires et quêtes initiées auprès de nos camarades des différents établissements et structures et au sein de la population», a-t-il laissé entendre. Il a exprimé sa joie à l’endroit des autorités politiques, coutumières et religieuses qui se sont engagées activement à la réalisation dudit projet.
A son tour, le gouverneur de la région du Centre-Nord, Casimir Séguéda, a également souhaité que cet exemple donné par les élèves de Kaya soit suivi par la jeunesse du Burkina Faso. «Cette initiative est inédite, en ce sens que les élèves et FDS, le plus souvent, ne font pas bon ménage», a-t-il confié.
Wendkouni Sawadogo (Correspondant)