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L’expulsion de l’excessif et zélé activiste panafricaniste franco-béninois (qui conserve sa nationalité occidentale dans sa lutte panafricaniste) a suscité un tintamarre médiatique. Trop de bruits pour un simple agitateur… On accorde assez d’importance à cet énergumène arrogant et orgueilleux en lui créant des ennuis et en alimentant sa quête de buzz. Partout où il a séjourné, il est passé maitre dans l’art d’outrager l’autorité et les politiques tombent dans son panneau en l’évacuant tel un colis empoisonné: août 2018 au Togo, mars 2018 en Guinée, mars 2019 en Côte d’Ivoire, septembre 2019 au Mali, août 2017, au Sénégal, l’homme avait au cours d’une manifestation, le culot de brûler un billet de 5000 FCFA.
N’importe quel frustré social sans parchemin se trouve une âme d’activiste pour enfariner les petits esprits. Quel est le métier de Kemi Seba ? Où trouve-t-il ses ressources financières pour faire le tourisme à travers le monde et divertir la jeunesse avec des discours lamentables et pitoyables ? Pourquoi il s’exprime rarement sur son pays d’origine, le Benin, qui a organisé des législatives sans l’opposition et où les médias sont muselés ? Quelle PME, ou quel centre de formation a-t-il créé pour aider les jeunes, si ce n’est le spectacle du populisme avec sa fumeuse rhétorique anticolonialiste ?
Le ventre guide Seba. Si c’est un homme à la tête de coco, à la barbe de mangeoire et au collier perlé qui doit libérer l’Afrique, alors l’âge d’or n’est pas pour demain ! La première qualité d’un leader, c’est l’humilité. Champion Seba, n’est pas Sankara qui veut !
Ag Ibrahim Mohamed
