Koudougou : l’atelier Afrique en Couleurs érige l’art contre la Covid-19

Quinze (15) enfants défavorisés de Koudougou ont participé à la résidence de création « Couleurs du Burkina Faso 2 », pendant cinq (5) jours. Initiée par l’atelier Afrique en Couleurs, son vernissage est intervenu le lundi 8 mars 2021.

« Contre la Covid-19, par l’art », c’est sous ce thème que l’atelier Afrique en Couleurs a organisé la résidence de création de « Couleurs du Burkina Faso 2 », à Koudougou. A travers ce thème, la promotrice, Ahoua Yaméogo, dit vouloir ériger l’éducation artistique, comme un moyen d’expression et de sensibilisation contre la pandémie du coronavirus par les tous petits. Le vernissage de « Couleurs du Burkina Faso 2 » est intervenu le lundi 8 mars 2021, au musée Rayimi d’Issouka. Il vient inaugurer cinq (5) jours de la résidence de création en peinture, de 15 (quinze) enfants défavorisés de Koudougou. L’activité, selon la responsable de l’atelier Afrique en Couleurs, se tient grâce au fond de développement culturel et touristique, mis en place pour la relance des activités culturelles impactées par la covid-19.

Cheick Tarnagda, est artiste-peintre et administrateur culturel ; il a été dans l’encadrement des apprenants. Il affiche que la résidence de création a consisté à outiller les enfants dans les BA B.A du dessin et de la peinture.  « Ils ont appris les notions de base en arts visuels telles que la connaissance des couleurs, les notions de base de la perspective et la notion de composition des œuvres, entre autres », explique l’encadreur.  Parmi les apprenants, il y avait Rahim Ouédraogo, élève à Koudougou. Il n’a pas caché son amour pour le dessin et la peinture. Il dit avoir été émerveillé par la résidence de création, qui lui a permis de se familiariser avec le domaine de l’art.

 Le gouverneur de la région du Centre-Ouest, Irène Coulibaly, par ailleurs présidente de la cérémonie d’inauguration de la résidence de création, n’a pas manqué de féliciter les apprenants pour leur sens créatif de l’utilisation de l’imaginaire comme moyen d’expression.  A travers son attachement à la cause des personnes défavorisées, Mme Ahoua Yaméogo, a fini par lancer la « Fondation Ahoua Yaméogo » pour le respect de la dignité humaine, en 2012, et qui fonctionne jusque-là avec 5% de vente de ses œuvres. A cet effet, une œuvre commune a été créée par les quinze (15) apprenants de la résidence de création avec la touche de la promotrice, et mise en vente, avec l’objectif que les recettes soient reversées aux enfants.

Abdoul Aziz KABORE (Correspondant)

Mireille Bailly

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