L’office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) a adopté un nouveau système de facturation. Il s’agit du relevé bimestriel (RBM) avec la consommation repartie sur deux mois. Afin d’informer et d’impliquer les structures syndicales sur cette nouvelle facturation, la nationale de l’eau tient un atelier d’échanges les 19 et 20 août 2021, à Koudougou.
« Le relevé bimestriel (RBM) avec la consommation repartie sur deux mois », c’est le scénario retenu à l’issue d’un atelier de l’ONEA, tenu les 14 et 15 avril dernier à Koudougou. La formule étant adoptée, l’autre mission selon la nationale de l’eau est d’informer et d’impliquer les structures syndicales dont l’unité d’action syndicale (UAS) et la coalition contre la vie chère (CCVC) sur ce nouveau système de relevé.
C’est dans ce sens que s’est ouvert ce jeudi 19 août 2021 à Koudougou, une rencontre d’échanges avec les représentants des différents syndicats.
« Vos interpellations et vos alertes nous permettent de toujours travailler à améliorer la qualité de nos services », a lancé Frédéric François Kaboré, directeur général de l’ONEA.
Ces deux jours d’atelier permettront d’informer les partenaires de l’ONEA sur leurs activités et les contraintes liées à la structure. « Nous voulons faire comprendre comment on procède dans la facturation afin d’éviter les plaintes que nous avons reçu de par le passé », relève l’inspecteur général des services de l’ONEA, Adama Sawadogo. Et de rassurer que cette nouvelle facturation implémentée depuis juin dernier fonctionne parfaitement.
Mais du côté des structures syndicales conviées à cette rencontre de l’ONEA, la nouvelle facturation suscite beaucoup d’inquiétudes. « Les consommateurs sont un peu perdus dans la facturation », estime Kisito Dakio de la coalition contre la vie chère (CCVC), avant d’ajouter que cela engendre beaucoup de désagréments dans les foyers.
La CCVC tout comme l’unité d’action syndicale propose même de revenir à l’ancien système et de l’améliorer. En attendant, les représentants des structures syndicales disent être venus à cet atelier pour écouter et comprendre afin de transmettre l’information juste à leurs militants toujours dans la tourmente.
« Nous voulons nous rassurer que nos membres vont retrouver la quiétude par rapport aux surfacturations constatées. On espère aussi que l’ONEA ne supprimera pas des emplois avec cette nouvelle facturation », a laissé entendre le président du mois de l’UAS, Ernest Abdoulaye Ouédraogo. La présence des structures syndicales à cet atelier témoigne du partenariat constructif qu’elles entretiennent avec l’ONEA, se réjouit son directeur général. Il a tout de même rassurés les partenaires sociaux que des solutions seront apportées aux différentes préoccupations.
Abdoul Aziz KABORE (Correspondant)