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La coordination des syndicats des agents de la Fonction publique a tenu un sit-in, le mardi 12 juin 2018, à Ouagadougou. Objectifs, interpeler le gouvernement sur la manière de traitement des conditions de rémunérations des agents de la Fonction publique.
La coordination des syndicats de la fonction publique a interpelé le gouvernement lors d’un sit-in organisé, le mardi 12 juin 2018, à Ouagadougou, par rapport au processus qu’il a engagé sur les conditions de rémunération des agents de la Fonction publique. En effet, la coordination a estimé que le processus tel qu’il est entamé par le gouvernement burkinabè ne permet pas d’aller vers une prise de décision en faveur des travailleurs de la Fonction publique. Selon le porte-parole des syndicats des agents de la Fonction publique, Souleymane Badiel, la mise en place de ce processus ne permet pas aussi de bâtir une Fonction publique de qualité. Ainsi, la coordination a jugé que la conférence du mardi 12 juin 2018 ne lui permet pas de construire un dialogue franc et constructif. « C’est ce qui explique la non-participation de la coordination à la deuxième phase de conférence des forces vives sur les conditions de rémunération des agents de la Fonction publique », a laissé entendre le porte-parole.
La coordination se dit être surprise de la réaction du gouvernement à l’issue de la conférence du 11 juin 2018 sur les conditions de rémunération des agents de la Fonction publique. Pour la coordination, si le gouvernement voulait un dialogue franc et constructif, il devrait réajuster le contenu et la forme du format conformément à leur demande. Cependant, la coordination attend de voir comment des gens iront décider au nom des travailleurs de l’État.
En ce qui concerne l’illégalité des sit-in au Burkina Faso, le porte-parole a indiqué qu’il n’est mentionné nulle part un texte interdisant aux travailleurs de la Fonction publique de tenir des sit-in. Pour lui, la coordination s’est fondée sur des lois du pays, en l’occurrence de la loi 022 portant liberté de manifestation et de réunion au Burkina Faso Pour eux le conseil d’État n’a donné qu’un avis et en aucun cas un avis ne peut constituer une loi, s’est-il indigné. « Depuis les indépendances jusqu’à nos jours les sit-in sont toujours organisés dans ce pays », a-t-il justifié. Ceux qui disent aujourd’hui que les sit-in sont interdits, ils ont eux-mêmes organisé et participer à des sit-in. « Qu’est-ce qui a changé fondamentalement et les sit-in sont devenus subitement interdits dans ce pays », s’interroge la coordination.
Saaniayouor Levis KPODA (Stagiaire)
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