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Le rapport s’intéresse notamment au secteur du cacao qui représente un tiers des exportations du pays et procure des revenus à près d’1/5e de la population. Cette culture est vulnérable au changement climatique et aussi responsable de la déforestation.
« La croissance de la Côte d’Ivoire repose en partie sur l’utilisation de son stock de ressources naturelles », estime la Banque mondiale, et ce stock a diminué d’un tiers depuis 25 ans.
Le rapport alerte aussi sur l’érosion côtière qui affecte déjà plus de deux tiers du littoral ivoirien. Or la zone côtière abrite près de 80% des activités économiques du pays.
La Banque mondiale en appelle donc à « une prise de conscience rapide ». « Sans mesures adéquates » pour faire face aux risques climatiques, avertit-elle, « des millions d’Ivoiriens pourraient basculer dans la pauvreté ».