LA FLORICULTURE : un commerce florissant

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La floriculture est une activité pratiquée de nos jours un peu partout dans la ville de Ouagadougou. Ce faisant, elle permet non seulement à redorer la verdure de la nature, à orner les maisons mais elle contribue aussi à assurer la pitance quotidienne de certaines familles jardinières à travers son aspect commercial.

Au Burkina Faso, au-delà de son caractère décoratif, de reboisement, nombreuses sont les familles qui font de la floriculture leur gagne-pain. Selon le pépiniériste Harouna Sawadogo, il arrive à subvenir aux besoins primordiaux de sa famille ainsi que le paiement de la scolarité de ses enfants à travers cette activité. >, a-il témoigné. Et avant de précisé qu’il avait commencé à travailler dans le verger de Houphouët Boigni en Côte d’Ivoire avant de venir au Burkina Faso. Une fois arrivée au pays des hommes intègres, il a estimé que ce travail pouvait toujours lui permettre de vivre aisément. Donc, il a continué à travailler dans ce domaine. Pendant la période hivernale >, a-t-il indiqué. C’est dans cet optique d’en magasiner le maximum de capital que, son fils Abdoulaye Sawadogo qui vient d’obtenir son certificat d’étude primaire (CEP) est allé aider son père à travailler. Selon père Harouna Sawadogo, cela lui permettra d’avoir un peu d’argent à la descente afin de subvenir à ses propres besoins. Et d’ajouter que ce dernier se souviendra avec le temps même s’il devient ministre que son père a été jardinier. On y trouve dans sa pépinière des arbres fruitiers tels que des manguiers, des goyaviers, des citronniers, des pommes cannelles et des arbres ordinaires à savoir le neem, eucalyptus, le flamboyant jaune le sapin. Le prix des arbres varie entre 1000f jusqu’à 10000f selon l’espèce végétale. A l’entendre, les plantes sont comme des hommes une fois qu’on la plante il faut veiller sur elle. Il faut que la terre qu’on utilise pour la pépinière soit de bonne terre. En plus de cela, on doit mettre de l’engrais. Ces jardiniers sont confrontés à plusieurs difficultés qui les empêchent d’ailleurs à mener à bien leurs activités. Il s’agit notamment, entre autres, les moyens financiers, les fertilisants et le problème d’eau. Pour ce faire, il a appellé le gouvernement à leur secours afin de les encourager dans leurs activités avec les matériels nécessaires.

Saaniayouor Levis KPODA (Stagiaire)

Annick KABORE

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