[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
« L’État de Palestine a déposé son instrument d’adhésion à la Convention sur les armes chimiques », a indiqué l’OIAC dans un communiqué, devenant ainsi « le 193ème État signataire », a précisé un porte-parole de l’organisation auprès de l’AFP.
L’Autorité palestinienne, qui milite pour la création d’un État, est en quête de reconnaissance par les institutions internationales. Israël s’oppose systématiquement à ces tentatives et mène à cette fin une intense campagne diplomatique.
Les Palestiniens disposent d’un statut d’État observateur non-membre auprès de l’ONU depuis 2012 et ont déjà rejoint plus de 50 organisations internationales et accords, selon le ministère palestinien des Affaires étrangères. Parmi eux, la Cour pénale internationale (CPI) et l’Unesco.
En septembre, les Palestiniens avaient obtenu le statut de membre à part entière d’Interpol, l’organisation de coopération policière internationale.
La Convention pour l’interdiction des armes chimiques est en vigueur dans 192 pays et plus de 96 % des stocks déclarés d’armes chimiques de la planète ont été détruits sous la supervision de l’OIAC.
« L’adhésion de la Palestine à la Convention entrera en vigueur le 16 juin », a poursuivi l’OIAC.
L’annonce de l’adhésion intervient au lendemain d’une visite du ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad al-Maliki à la Cour pénale internationale dont le siège se trouve à La Haye, pour demander l’ouverture d’une enquête sur des crimes de guerre israéliens présumés.