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« Le niveau de violence est inférieur à celui constaté lors des précédentes élections », a assuré la porte-parole de la police nationale, Charity Charamba, devant la presse.
Les scrutins présidentiel et législatifs prévus le 30 juillet sont les premiers organisés au Zimbabwe depuis la démission en novembre de M. Mugabe, lâché par son parti et l’armée après trente-sept ans de pouvoir.
L’ancien vice-président Emmerson Mnangagwa lui a succédé et fait figure de grand favori des élections.
Sous le règne de M. Mugabe, les élections ont été systématiquement entachées de fraudes et de violences visant les partis d’opposition et leurs partisans.
Le Mouvement pour un changement démocratique (MDC, opposition) a récemment accusé le parti au pouvoir, la Zanu-PF, d’avoir ordonné le déploiement de militaires dans certaines régions rurales pour intimider les électeurs.
Mme Charamba a catégoriquement démenti ces allégations.
« Nous avons réussi à arrêter 95% des auteurs de ces violences », s’est targué mardi le policier en charge de la sécurité des opérations électorales, Erasmus Makodza.
La campagne en cours a cependant été marquée par un attentat fin juin à Bulawayo (sud) lors d’un meeting électoral, une première dans l’histoire contemporaine du Zimbabwe. Le président Mnangagwa en est sorti indemne, mais deux personnes ont été tuées et des dizaines blessées.
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