La pratique du sport, une réalité dans la cité du paysan noir

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La-pratique –du-sport- une -réalité –dans- la -cité -du -paysan -noir

La pratique du sport a pris de l’ampleur au Burkina Faso. Si pour certains, c’est pour maintenir la forme et être en bonne santé, pour d’autres c’est pour prendre part au concours des Forces de Défense et de Sécurité. C’est le cas d’un groupe de jeunes rencontré à Banfora, qui se préparent pour les différents concours.

La-pratique –du-sport- une -réalité –dans- la -cité -du -paysan -noirLe sport, ce facteur important pour l’épanouissement de l’être humain est de nos jours une pratique quotidienne pour beaucoup de citoyens burkinabè. C’est dans cette optique que des jeunes de la cité du paysan noir (Banfora) se sont organisés, pour affronter les concours des FDS qui sont sportifs. Grâce Collette Sawadogo, étudiante en deuxième année de lettre moderne à l’université de Banfora, rêve devenir policière et fait partie de ce groupe de jeunes qui s’entraîne pour les concours. Elle dit se préparer pour intégrer l’armée.

Tout comme Grâce Sawadogo, Lallé Karim Sory qui est un élève en classe de troisième souhaite aussi devenir militaire et a choisi de s’entraîner avec Maïga Daouda. A écouter, le début n’était pas simple mais actuellement, il arrive à tenir et cela fait deux mois qu’il s’entraîne.

La-pratique –du-sport- une -réalité –dans- la -cité -du -paysan -noirCouturier de son état, Maïga Daouda nous confie que c’est après sa non-participation au recrutement militaire en 2016 parce que n’ayant pas le diplôme du CEP qui était exigé pour le dépôt des dossiers, qu’il s’est reconverti en athlète. Grâce à son entraînement, il a remporté une compétition de 10km lancé à Banfora. Aussi, il avait intégré un club pour des compétitions au stade du 4 Août de Ouagadougou, mais après une première tentative, il a abandonné parce qu’il n’y trouvait rien de sérieux. Et c’est à partir de là qu’il a recommencé à s’entraîner seul. Avec son dynamisme, d’autres jeunes l’ont rejoint pour qu’ils s’entraîner ensemble.

Maïga Daouda souligne que sa première compétition fut celle de Banfora, deux fois à Bobo Dioulasso, deux fois à Pô, et deux fois à Ouagadougou pour le marathon des échangeurs. Après la participation de toutes ces compétitions, est un sentiment de satisfaction qui l’anime. A ses dires, tous ceux qui se sont entraînés avec lui ont fait 100% au recrutement des sapeurs-pompiers et de la police nationale. Mais au niveau du recrutement militaire, c’est environ deux personnes qui ont échoué.

Il souligne qu’il n’a jamais pris 5f avec quelqu’un et a toujours mis les parents au courant de ses actions. L’effectif actuel de Maïga Daouda est de quarante-deux jeunes, composés d’étudiants, d’élèves et des non scolarisés.

Aristide NOMBRE (Correspondant)

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