[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Le premier rapprochement entre le Burkina Faso (ancienne Haute Volta) et Israël remonte juste après l’indépendance de notre pays. En juin 1961, Maurice Yameogo est le premier chef d’Etat africain francophone à se rendre en visite en Israël. C’était la même année où le Prédisent Yameogo demandait aux troupes françaises de quitter son sol. Une rue de Jérusalem porte le nom de la Volta en souvenir à cette coopération. Israël s’était rendu utile à notre pays notamment pour les questions agricoles et les ingénieurs juifs présents sut notre sol, ont été les précurseurs du centre de formation agricole polyvalent de Matourkou, en 1963, dans la Zone de Bobo-Dioulasso. L’actuel Consul du Burkina à Tel-Aviv, M.Eitan Israelis faisait d’ailleurs partie de cette cuvée.
Malgré les clichés diffusés dans les médias occidentaux et les crises au Moyen-Orient, Israël en usant de la haute technologie apparait comme l’un des pays les plus sécurisés au monde. Israël a bâti un système de défense antiaérien ‘’dôme de fer’’ pour se protéger. Israël a construit un système de défense souterrain pour se préserver contre une possible attaque via des tunnels. Israël fabrique à la perfection, drones et équipements de surveillance. Les jeunes israéliens ont l’obligation de se faire former au plan militaire via le service sous les drapeaux.
A un moment où le terrorisme international ne fait que prendre de l’ampleur, et où le Burkina fait face à des nouveaux enjeux sécuritaires, se tourner vers Israël, pays de référence dans la lutte contre l’hydre serait faire preuve de pragmatisme. Et pour y arriver, quoi de plus logique que de diversifier nos partenaires en ciblant ceux qui peuvent au mieux nous appuyer à renforcer notre sécurité.
Ag Ibrahim Mohamed