Banque africaine de développement : les lanceurs d’alerte insistent
Ils semblent toujours aussi déterminés. Eux, ce sont les lanceurs d’alerte qui accusent depuis des mois le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, de favoritisme et de prévarication. Après son blanchiment par un rapport interne dont les conclusions ont fuité jusque dans la presse internationale, ils réclament désormais « une enquête indépendante » de toute urgence. C’est en substance le message qu’ils ont adressé aux gouverneurs de la Banque, dans une communication datée du 9 mai, toujours sous couvert d’anonymat. Composé d’« employés inquiets » de la banque panafricaine, ces lanceurs d’alerte constituent un groupe loin d’être homogène si l’on en croit différentes sources qui se sont intéressées à cette affaire. Pour le moment, Akinwumi Adesina n’a pas publiquement réagi à ce nouveau rebondissement qui intervient à quelques mois de l’élection du prochain patron de la BAD.
L’évolution de la pandémie au Burkina Faso
Le Burkina Faso à la date du 13 mai 2020 enregistre 07 nouveaux cas confirmés au coronavirus, ce qui porte à 780 le nombre des cas confirmés, 03 nouveaux guéris portant à 595 le total des guéris et 00 décès portant à 51 le nombre de décès.
Bien que le Covid-19 ne fasse pas de discrimination, le bilan n’est pas le même pour tous, notamment en ce qui concerne la résilience des systèmes alimentaires. Les restrictions de mouvement mises en place pour contenir la propagation du virus, les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales et la mise à l’arrêt de nombreux sites de production agroalimentaire contribuent à réduire la disponibilité des denrées. La dépendance du continent à l’importation sur ce plan, dont la BAD prévoit une augmentation des volumes pour atteindre une valeur de 110 milliards USD en 2025, devient d’autant plus menaçante qu’une fois prise en compte la dépréciation des monnaies nationales, la hausse automatique des prix exclura de fait les populations aux revenus les plus faibles.
Achille, 24 ans, erre dans les couloirs du Crous de Poitiers. Depuis le début du confinement, cet étudiant sénégalais en master 2 de géographie doit choisir entre payer son loyer ou dépenser ses épargnes pour vivre. Il a fait son choix :
« Je préfère avoir de quoi manger. J’ai deux mois d’arriérés de loyer en ce moment, mais qu’est-ce que tu veux ? De toute façon, il ne me reste plus rien. » Comme beaucoup de jeunes étudiants originaires du continent africain, Achille est bloqué en France à cause de la crise sanitaire, et ses conditions de vie se sont considérablement détériorées.
« La grippe ne circule pas cet hiver, tout le monde a tellement eu peur du coronavirus que le port du masque et le lavage des mains ont été nettement plus respectés que d’habitude. » Cette réflexion est celle d’un médecin de ville de Tokyo. En janvier et en février, ils disaient tous à peu près la même chose. Et c’était vrai ? L’épidémie de grippe aurait-elle été nettement moins forte cette année dans les grandes villes de l’archipel grâce à la trouille du « corona » ? Les recherches menées par les professeurs Atsushi Takahashi, de l’université internationale Kibi, et Yasuhiko Kamikubo, de…
Nicolas Bazié
Simon Compaoré, président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), a procédé ce vendredi…
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