L’actualité du monde en bref du jeudi 29 juillet 2021

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Burkina Faso : Le président du Mouvement des peuples citoyens (MPC), Idrissa Nogo, a animé une conférence de presse le mercredi 28 juillet 2021, pour donner sa lecture sur la crise au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Depuis quelques semaines, la désignation de Bonaventure Ouédraogo, le « Sao Naaba », représentant de la chefferie coutumière à la CENI, ne passe pas chez l’opposition. Idrissa Nogo qualifie le refus du CFOP de « flop ». Pour lui, il ne faut pas confondre « membre dirigeant d’un parti politique et militant de proue d’un parti politique ». Il a brandi le Code électoral qui dit que « Les membres de la CENI ne doivent être membres dirigeants d’aucun parti politique ou de formation politique ».

Burkina/Côte d’Ivoire : Le Traité d’amitié et de coopération se tiendra désormais tous les deux ans. La 10è édition est donc prévue en 2023 à Ouagadougou au Burkina Faso. En marge, il est prévu des rencontres sectorielles en vue du suivi de la mise en œuvre des conclusions des travaux de la session de 2021, a indiqué Mme Kamissoko/Camara. La ministre ivoirienne qui donnait les grandes recommandations du Conseil conjoint de gouvernement avec à ses côtés le ministre burkinabè des Affaires étrangères Alpha Barry, a évoqué la réouverture des frontières terrestres et la libre circulation des personnes et des biens. Sur cette question, madame Kamissoko/Camara a laissé entendre que les deux pays ont proposé la tenue d’une réunion des ministres en charge de la santé, de la sécurité et des transports. Cela afin d’analyser les modalités de mise en œuvre des décisions relatives à la réouverture des frontières pour mieux préserver la sécurité de nos deux pays et la santé de nos populations.

Niger: nouvelle attaque meurtrière dans la région de Tillaberi à la frontière malienne. Cette nouvelle attaque, dans le nord de la région de Tillaberi, au Niger, est attribuée à de présumés jihadistes. Près de vingt villageois ont été tués, mardi matin, par des hommes armés non identifié. La bande frontalière entre le Niger et le Mali est de plus en plus dangereuse pour les populations qui y vivent. Selon plusieurs analystes, les groupes armés sont déboussolés et sans repères. Depuis quelques semaines, en effet, l’armée nigérienne a neutralisé une quarantaine de terroristes, le 11 juillet dernier, à Tchombongou, dont plusieurs cadres de l’EIGS. Il y a quelques jours également, Barkhane et son allié américain ont porté des coups sévères aux chefs jihadistes à la frontière malienne.

Afghanistan : les Taliban ont multiplié les attaques depuis l’accord avec les États-Unis. La situation sécuritaire s’est fortement dégradée depuis l’accord signé en février 2020 entre les Taliban et les États-Unis, selon un rapport officiel américain publié jeudi 29 juillet. Les « attaques initiées par l’ennemi », attribuées majoritairement aux Taliban, sont passées de 9 651 fin 2019 à 13 242 fin 2020, indique le Bureau de l’inspecteur général spécial pour la reconstruction de l’Afghanistan (Sigar, qui dépend du Congrès), s’appuyant sur les données de la mission de l’Otan en Afghanistan. C’est la première fois, depuis décembre 2019, que cette dernière publie des chiffres détaillés de ces attaques. Entre le 1er mars et le 31 mai, date des dernières données recueillies par la mission de l’Otan en Afghanistan, Resolute Support, avant le retrait de la plus grande partie des forces de la coalition, 1383 attaques ont été recensées, dont 3 268 ont été mortelles, selon le bureau du Sigar. À la demande du gouvernement de Kaboul, l’Inspecteur général ne publie pas le nombre des pertes de l’armée afghane, dont les effectifs s’élèvent à quelque 300 000 hommes et femmes. Selon la mission de l’Otan, la violence contre les civils a atteint de records en avril et mai, avec 705 civils tués et 1330 blessés – presque autant que les trois mois précédents cumulés. Resolute Support attribue 93 % des victimes civiles des derniers mois aux forces antigouvernementales (40 % aux talibans, 38 % à des insurgés non identifiés, 14 % au groupe État islamique et moins de 1 % au réseau Haqqani, proche des Taliban).

La rédaction

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