Mali : quatre militaires tués dans une attaque au nord du pays
Au moins quatre militaires ont été tués, dimanche, dans une attaque menée par des hommes armés dans la région de Tombouctou, dans le nord du Mali, ont annoncé les forces armées maliennes (FAMA) dans un communiqué. « Une mission administrative FAMA en partance pour Léré a été attaquée, aux environs de 10h35, par un groupe armé terroriste non encore identifié », a indiqué le communiqué publié sur la page Facebook de l’armée. « Ladite mission a vigoureusement riposté à cette attaque », a ajouté la même source, précisant que « le bilan provisoire est de 04 morts côté FAMA ».
Niger : le président Bazoum annonce des opérations contre les djihadistes dans le sud-est du pays
Le président du Niger Mohamed Bazoum a annoncé, samedi, de nouvelles opérations militaires pour « nettoyer » des villages où se trouvent des djihadistes de Boko Haram et de l’Etat islamique en Afrique de l’Ouest (Iswap), qui ont « élargi » leur champ d’action dans le sud-est, proche du Nigeria. « Il y a au moins deux villages (nigériens) où Boko Haram a pris pied, un autre village est vraiment infesté. D’autres villages sont fréquentés par les éléments de Boko Haram, ce qui leur permet de couper les routes », a déclaré M. Bazoum lors d’une conférence de presse à Diffa, au terme de trois jours passés dans cette région Sud-est victime depuis 2015 d’attaques djihadistes.
L’Ofpra maintient la pression sur la rupture entre lui et le Benin
Selon la presse béninoise, en septembre 2020, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) avait déjà suspendu le Bénin de la liste des ‘’pays d’origine sûrs’’ pour une durée d’un an. A l’époque, la décision était motivée par la situation des libertés publiques et politiques. Pour cet organisme français qui veille sur le respect des principes de liberté, la démocratie, l’Etat de droit, ainsi que des droits de l’homme et des libertés fondamentales, le Bénin n’offrait plus suffisamment de garantie depuis les Législatives non inclusives de 2019 et les violences qui ont suivi. Les défenseurs des droits des migrants ont réclamé et obtenu la suspension du Bénin. Dans sa décision, l’Ofpra avait espéré que durant ces 12 mois de suspension, les autorités à la tête du pays depuis 2016 allaient prendre la mesure de la situation, et essayer de corriger le tir. Mais force est de constater que de 2019 à 2021, rien n’a véritablement changé. Les élections qui ont suivi, à savoir les Communales et municipales de 2020 et les présidentielle de 2021 sont toutes aussi entachées d’exclusivité et de violences. Conséquence, le délai de 12 mois n’est même pas allé à son terme que l’Ofpra ne prononce l’éjection du Bénin de la liste des pays d’origine sûrs. Selon l’information, qui a fait le tour des médias ce week-end, « la situation du pays s’était dégradée de façon préoccupante, celui-ci traversant une grave crise politique, en particulier depuis les élections législatives d’avril 2019, et connaissant selon les observateurs une restriction des droits et libertés et de l’indépendance de la justice ».
Afrique du Sud: Jacob Zuma obtient un sursis et repousse son incarcération
Jacob Zuma ne dormira pas en prison ce dimanche 4 juillet. L’ancien président sud-africain, condamné à 15 mois de prison pour outrage à la justice, ne s’est pas constitué prisonnier comme l’exigeait la Cour constitutionnelle. Elle a accepté d’écouter sa demande d’annulation de peine, le 12 juillet prochain. Il faut rappeler qu’il a refusé à plusieurs reprises de venir se défendre devant la Cour constitutionnelle. Ce sont ces refus, et d’autres avant eux qui ont motivé sa condamnation. « Je n’ai pas peur d’aller en prison pour mes idées », a réaffirmé Jacob Zuma rappelant ses 10 années de prison au pénitencier de Robben Island aux côtés de Nelson Mandela dans les années 1960.
La rédaction