Burkina Faso : le jugement des présumés terroristes a débuté
La chambre correctionnelle du pôle judiciaire spécialisé dans la répression des actes de terrorisme tient sa toute première session de jugement du 9 au 13 août 2021 dans la salle d’audience n°1 du Tribunal de grande instance Ouaga II. Il est reproché aux accusés des faits de participation à une entreprise terroriste, notamment, le groupe An-Sardine. Selon les faits, ils ont été formés au Mali sur l’islam dans le sens de la charia et le maniement des armes. Aussi, il leur est également reproché de participer à plusieurs attaques contre des troupes de la MUNISMA. Des faits de détention illégale d’armes, de destruction de biens dont les Mausolées de Tombouctou, pèsent également sur ces présumés terroristes.
Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo propose la création d’un nouveau parti
En Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo a proposé, lundi 9 août, à la réunion du comité central extraordinaire du FPI canal historique, la création d’un nouveau parti politique. L’ex-président ne souhaite pas s’engager dans une bataille juridique avec son ancien Premier ministre, Pascal Affi N’Guessan, qui dirige l’aile légale du FPI. C’est ce qu’indique le communiqué final. Le nouveau parti, selon des sources RFI, pourrait naître en octobre, au plus tard.
RDC : bavures policières dans le cadre de la lutte anti-Covid
En République démocratique du Congo (RDC), après des bavures policières dans le cadre des contrôles sanitaires liés à la pandémie de Covid-19, l’heure est aux condamnations. La justice militaire a condamné à mort, lundi 9 août, un policier pour le meurtre de son supérieur lors d’un contrôle de port du masque (ou cache–nez, comme on dit sur place). Un cas qui illustre la montée des bavures ces dernières semaines, dont certaines mortelles. La procédure a été rapide et l’agent de police, Nkalenda Ntumba, a été jugé en flagrance, le 9 août. Le tribunal militaire de Ngaliema lui a infligé la peine de mort, commuée en perpétuité. Le 28 juillet dernier, il avait tiré par « inadvertance » sur son supérieur, derrière lequel s’était réfugié un homme coupable de ne pas porter de cache–nez.
Cameroun : une centaine d’établissements scolaires clandestins suspendus
La traque aux établissements scolaires clandestins est en cours au Cameroun, à moins d’un mois de la rentrée scolaire. Une centaine de collèges privés menant leurs activités dans l’illégalité dans 6 des 10 régions du pays viennent d’être suspendus. Les établissements scolaires suspendus pour la plupart n’avaient pas obtenu, des autorités compétentes, ni arrêté de création encore moins celui d’ouverture. Les parents d’élèves, à Yaoundé, se disent soulagés par cette décision de la ministre des enseignements secondaires.
La Rédaction
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