Burkina Faso : Les élections de 2020 ont coûté 21 milliards de Fcfa
La Commission électorale nationale indépendante (CENI), présidée par Newton Ahmed Barry, est en fin de mandat. L’heure est actuellement au bilan. Une délégation de l’institution est allée présenter son rapport final des élections générales du 22 novembre 2020, le lundi 26 juillet 2021, au président du Faso, Roch Kaboré. « Nous sommes venus remettre le rapport final des élections générales au chef de l’Etat et lui parler aussi de ce que nous avons pu faire », a confié Newton Ahmed Barry à sa sortie d’audience. C’est la première fois en tant qu’entité, que la CENI est reçue par le président Roch Kaboré. La délégation a donc mis à profit cette visite pour lui présenter tous leurs vœux de succès pour le second mandat que le peuple lui a confié. Le coût des élections n’a pas échappé aux échanges entre Roch Kaboré et Newton Ahmed Barry. « Malgré le contexte sécuritaire et sanitaire, malgré le fait que les Burkinabè de l’extérieur ont voté pour la première fois, notre budget, non compris l’enrôlement des électeurs, tourne autour de 21 milliards (de francs CFA) », a-t-il informé.
Mali: la CNDH réclame une enquête après la mort de l’agresseur d’Assimi Goïta
Les autorités maliennes ont annoncé dimanche au soir la mort d’Alassane Touré, l’homme accusé d’avoir tenté d’assassiner le président de la transition. Une nouvelle qui laisse de nombreuses questions en suspens alors que la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) demande une enquête. Le gouvernement a annoncé dans son communiqué qu’une autopsie avait été ordonnée pour déterminer les causes du décès de l’homme accusé d’avoir voulu assassiner Assimi Goïta. L’autopsie ordonnée par le gouvernement pourra durer quelques semaines, affirme une source hospitalière. Les autorités sont restées très laconiques sur les événements. Elles expliquent qu’au cours « des investigations, l’état de santé du prévenu s’est dégradée ». D’abord admis à l’hôpital Gabriel Touré, l’homme a ensuite été transféré à celui du Point G., où il a fini par succomber. Souffrait-il d’un mal ? A-t-il été victime de traitements physiques dégradants lors de sa détention ? A-t-il été présenté vraiment devant la justice avant son décès ? Des zones d’ombres à éclaircir sur une affaire qui pour le moment est un peu un caillou dans la chaussure du gouvernement. Pour la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), il s’agit là d’une mort en détention, et il faut donc qu’une enquête soit immédiatement diligentée. « C’est toujours inquiétant une mort en détention. Cela corrobore vraiment nos préoccupations depuis un certain moment. Dans nos différents rapports, nous évoquons les cas de violation des droits des détenus : en plus de la surpopulation carcérale, il y a des traitements inhumains et dégradants pour ne pas parler des tortures au niveau de certains centres de détention », précise Aguibou Bouaré, président de la CNDH.
Côte d’ivoire : Dix ans après la crise post-électorale, Alassane Ouattara reçoit Laurent Gbagbo
C’est la première rencontre entre le chef de l’État et son prédécesseur depuis le retour de ce dernier le mois dernier après son acquittement des accusations de crimes contre l’humanité à la CPI. Le rendez-vous entre les deux figures de la scène politique ivoirienne doit se dérouler au palais présidentiel en fin d’après-midi. C’est l’événement que tout le monde attendait en Côte d’Ivoire : les retrouvailles entre le gagnant officiel de la présidentielle 2010, et celui qui déclare encore aujourd’hui que la victoire lui a été confisquée. Cette rencontre est considérée comme une étape essentielle au processus de réconciliation nationale, que tous les bords politiques appellent de leurs voeux. Dix ans après la terrible crise post-électorale responsable de plus de 3 000 morts selon les Nations unies, Alassane Ouattara s’entretiendra avec Laurent Gbagbo au palais présidentiel à 17h. Jusqu’à présent, les deux hommes ne s’étaient parlé que discrètement au téléphone au début du mois.
RDC: tension à Kinshasa après la mort d’un étudiant tué par un policier
Les étudiants tentent de manifester depuis le lundi matin après l’assassinat vendredi 23 juillet 2021 d’un de leurs camarades par un policier. Deux des agents impliqués ont été arrêtés. Le troisième, le tireur, est en fuite. Mais cela n’a pas suffi à calmer la colère des étudiants. Il y a des affrontements autour de l’université de Kinshasa. le lundi 26 juillet 2021 matin, des affrontements ont d’abord éclaté entre les kulunas, les voyous des quartiers populaires, et les étudiants qui tentaient de sortir de l’enceinte de l’université. Les kulunas ont chargé, jeté des pierres, démonté les barricades de fortune érigées par les étudiants et les ont ramenés du côté de la police, qui restait en arrière. Pour les étudiants, il est clair que kulunas et policiers collaboraient. La police a été infiltrée par des kulunas pour attaquer les étudiants, les policiers collaborent avec les inciviques le commissaire adjoint en charge des opérations, Eddy Mukuna, présent sur place, lui, a démenti, assurant rester derrière les kulunas pour ne pas aggraver la situation.
Moscou : La Russie a bloqué lundi 26 juillet 2021 presque 50 sites web liés à l’opposant emprisonné Alexeï Navalny, au moment où les autorités accroissent leurs pressions contre l’opposition à l’approche des élections législatives de septembre.
NEW YORK (États-Unis) : Amazon a démenti lundi 26 juillet 2021 une information de presse annonçant que la plateforme accepterait les paiements en bitcoins d’ici la fin de l’année, mais s’est néanmoins dit intéressée par les cryptomonnaies, un attrait qui a dopé les cours de ce marché.
La rédaction