Burkina Faso : le Premier ministre a devant les députés le jeudi 20 mai, fait le point de la lutte contre le terrorisme dans le pays. Selon lui, il y a eu une accalmie durant la fin de l’année 2020 et il a estimé que les résultats obtenus dans la mise en œuvre du plan national de développement économique et social, le référentiel du développement sont acceptables. Les efforts conjugués des forces de défense et de sécurité internes et des partenaires internationaux ont permis de réduire l’action des groupes armés terroristes. Mais l’insécurité et le Covid-19 ont rendu difficile l’année 2020 pour les Burkinabè, reconnaît-il. La recrudescence des attaques depuis quelques semaines et son lot de personnes déplacées internes révèlent des défaillances dans la stratégie de lutte. « Nous sommes conscients des dysfonctionnements qui persistent dans notre système de sécurité nationale. Mais nous travaillons à les corriger dans le souci d’accroître l’efficacité de nos unités combattantes » a-t-il laisser entendre.
Mali : Le collectif ayant animé en 2020 la contestation qui devait déboucher sur le renversement du pouvoir civil du président malien Ibrahim Boubacar Keïta a appelé jeudi 20 mai à manifester le 4 juin prochain, dans une nouvelle période d’incertitude politique. Cependant, le principal parti composant le Mouvement du 5-Juin s’est dissocié de cet appel, jetant le doute sur l’ampleur de la manifestation. Le M5 lance cet appel alors que le Mali est sans gouvernement.
Côte d’ivoire : Plus d’une vingtaine de personnes soupçonnées d’avoir exercé des actes de violence sur des ressortissants de la Cedeao, à Abidjan, et provoqué la mort d’un individu, ont été interpellées, selon un communiqué du procureur de la République, Richard Adou, publié jeudi 20 mai. « Au triste bilan provisoire de ces actes de violence, on dénombre un mort, plusieurs blessés graves, des véhicules caillassés et calcinés, des commerces pillés et incendiés ainsi que de nombreux dégâts matériels dans plusieurs communes du District autonome d’Abidjan », indique le communiqué.
Tchad : L’Union africaine (UA) a exigé jeudi 20 mai que la junte qui a pris le pouvoir au Tchad après la mort du président Idriss Déby Itno achève « en 18 mois » un processus de « transition démocratique » débouchant sur des élections « libres, justes et crédibles ». Le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA exige aussi un partage du pouvoir avec le gouvernement civil, ou encore que les membres de la junte au pouvoir ne se présente pas aux élections. Cette décision de l’UA avait été annoncée comme imminente depuis plusieurs jours. Puis elle a été repoussée, preuve des difficultés des pays membres de l’Union, dont certains sont opposés aux changements de pouvoir anticonstitutionnels, de se mettre d’accord, entre partisans d’une suspension du Tchad et de sanctions d’un côté, et de l’accompagnement de la transition promise par les militaires de l’autre.
La rédaction
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