L’arbitrage de l’opinion !

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Alors qu’elle est et a été toujours intraitable, sur la gloutonnerie et la prédation des déniés publics des élites politiques et dirigeantes, pouvait-elle, cette même opinion, arbitrer en faveur des syndicats qui défendent une « confortable rente »?

Penser cela, c’est considérer à tort, qu’il y aurait des institutions et des citoyens vertueux par nature et par destination.
Tout corps social ou toute institution qui dépareille par rapport aux valeurs de base s’expose à la réprobation. L’opinion nationale ne fait pas dans le « deux poids, deux mesures », sauf quand elle n’est pas bien informée.
Les FC tel que c’est défendu, par les syndicats des Finances apparaît non pas dans la philosophie « de l’amélioration de conditions de vie des travailleurs », mais plutôt comme celui des gens « lésés dans une course au pillage ». Dès lors, ils ne sont plus vu comme des travailleurs lésés, mais comme des « pilleurs frustrés ».
En apparaissant sous cet angle, contrairement à ce que peut laisser penser des analyses facebookistes, sans reculs nécessaires, c’est plutôt une certaine forme du syndicalisme qui se met en danger. Sans le soutien de l’opinion publique toute revendication sociale intransigeante met la société en danger et apparaît, sans que les acteurs ne réalisent toujours, comme « des RSP sociaux ». Il n’est pas certain que le temps joue en faveur du syndicat des Finances dans le présent bras de fer, qui est définitivement passé dans la postérité, comme la grève du FC.
C’est parce que l’on crie fort au voleur que l’on acquiert un sauf-conduit pour voler en toute impunité. Ça ne fonctionne pas comme ça pour la Défense des valeurs.

NAB

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