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Encadrer les jeunes dans la recherche du travail, la formation de l’entreprenariat et la promotion de la cohésion sociale, tel ont été les leitmotivs qui ont amené un groupe d’étudiant à mettre en place une association dénommée Alliance pour le rassemblement et le développement de la jeunesse innovante (A.R.D.J.I). Pour savoir plus sur cette association, la rédaction de FasoPic a rencontré le président de l’association, Nael Dibakala.
Dans un monde en évolution où les postes de travail se font rare, il y a de quoi trouver des solutions pour rester dans le mouvement. C’est dans cette dynamique que Nael Dibakala, étudiant en finance-comptabilité à l’IAM, avec la collaboration de ses camarades étudiants a eu l’initiative de créer l’Alliance pour le rassemblement et le développement de la jeunesse innovante (A.R.D.J.I). L’ARDJI a pour objectif d’offrir aux jeunes du Burkina Faso en particulier et du monde en général des perspectives de développement d’innovation ; de contributions individuellement et collectivement en qualité de membre responsable de la communauté locale nationale et internationale. En outre, l’association est dans ce dynamisme de découvrir de quelle manière le travail en équipe, la coopération et la collaboration peuvent améliorer la vie au sein d’une communauté et à l’échelle mondiale. « Nous avons pour vision de gagner en puissance la jeunesse africaine et mondiale pour le service communautaire qui demeure la Pierre angulaire pour l’innovation. Nous prêtons serment de servir notre prochain et d’être témoin de l’impact positif de nos actions à l’interne comme à l’externe », a laissé entendre Nael Dibakala, président de l’association.
Les valeurs mises en avant par l’A.R.D.J.I pour une jeunesse responsable et épanouie sont entre autres l’humanisme, la solidarité, la sociabilité, l’entrepreneuriat et l’actionnariat. La particularité de cette association est que dans sa volonté de former la jeunesse en entreprenariat a mis en place un système appelé la simulation de travail. « Le but de cette simulation de travail c’est de nous donner de l’expérience professionnelle en même temps qu’on évolue dans nos études car on a remarqué qu’à l’école on ne fait que de la théorie. Il n’y a pas de pratique pour la vie professionnelle », a expliqué Nael Dibakala. Il ajoute, de ce fait, que chaque année l’association remettra des certificats de simulation de travail pour permettre aux uns et aux autres de saisir les opportunités d’embauche.
On ne peut qu’entreprendre que dans un monde de paix et de cohésion sociale. C’est pourquoi l’association a initié un festival de l’amitié dans le but de promouvoir le vivre ensemble au Burkina Faso et partout dans le monde. Le festival se tiendra pour la première fois en mai à Ouagadougou sur le site du FESPACO, selon son président. L’association prévoit aussi des caravanes de sensibilisation du vivre ensemble dans les différentes villes du Burkina Faso et dans certains pays en Afrique. Par ailleurs l’association a été créée en 2019 et a pour devise, l’Union-Expérience-innovation. Elle ouverte à tous les étudiants partageant les mêmes visions.
Aubin OUEDRAOGO