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L’attaque au couteau qui a fait deux morts le mois dernier dans une mosquée de Malmesbury, dans le sud-ouest de l’Afrique du Sud, ne présente pas les caractéristiques d’un acte « extrémiste » ou « radical », a fait savoir jeudi la police.
« Les motifs de l’attaque n’ont pas encore été établis mais nous ne disposons d’aucun élément suggérant l’implication d’extrémistes ou d’une quelconque activité radicale », a déclaré un porte-parole de la police judiciaire sud-africaine (Hawks).
« C’était un incident isolé », a précisé à l’AFP le brigadier Hangwani Mulaudzi.
Le 14 juin dernier, un homme s’était introduit dans une mosquée sunnite de Malmesbury, à une soixantaine de kilomètres au nord du Cap, et y avait tué deux fidèles à coups de couteau et en avait blessé deux autres.
Le suspect, menaçant, avait ensuite été abattu par la police. L’homme, un Somalien âgé de 23 ans identifié comme Nur Arawal, était soigné dans un hôpital psychiatrique depuis 2013, a indiqué le brigadier Mulaudzi.
« Il souffrait de schizophrénie (…) il était musulman, il a vu une mosquée, il y est entré mais nous ne savons pas ce qui a déclenché son passage à l’acte », a ajouté le policier.
En mai, une attaque similaire s’est produite dans une mosquée chiite de Verulam, au nord de Durban (nord-est), où trois personnes non identifiées armées de couteaux avaient égorgé un homme et en avaient poignardé deux autres.
Les trois assaillants sont toujours en fuite.
Le mobile de cette attaque n’a pas été éclairci mais, selon la police, elle portait des « signes d’extrémisme ».
L’Afrique du Sud, qui compte 1,5% de musulmans parmi ses 53 millions d’habitants, peut se prévaloir d’une histoire de grande tolérance en matière de religions.
Le pays a jusqu’à présent été épargné par les attentats jihadistes.
« Les motifs de l’attaque n’ont pas encore été établis mais nous ne disposons d’aucun élément suggérant l’implication d’extrémistes ou d’une quelconque activité radicale », a déclaré un porte-parole de la police judiciaire sud-africaine (Hawks).
« C’était un incident isolé », a précisé à l’AFP le brigadier Hangwani Mulaudzi.
Le 14 juin dernier, un homme s’était introduit dans une mosquée sunnite de Malmesbury, à une soixantaine de kilomètres au nord du Cap, et y avait tué deux fidèles à coups de couteau et en avait blessé deux autres.
Le suspect, menaçant, avait ensuite été abattu par la police. L’homme, un Somalien âgé de 23 ans identifié comme Nur Arawal, était soigné dans un hôpital psychiatrique depuis 2013, a indiqué le brigadier Mulaudzi.
« Il souffrait de schizophrénie (…) il était musulman, il a vu une mosquée, il y est entré mais nous ne savons pas ce qui a déclenché son passage à l’acte », a ajouté le policier.
En mai, une attaque similaire s’est produite dans une mosquée chiite de Verulam, au nord de Durban (nord-est), où trois personnes non identifiées armées de couteaux avaient égorgé un homme et en avaient poignardé deux autres.
Les trois assaillants sont toujours en fuite.
Le mobile de cette attaque n’a pas été éclairci mais, selon la police, elle portait des « signes d’extrémisme ».
L’Afrique du Sud, qui compte 1,5% de musulmans parmi ses 53 millions d’habitants, peut se prévaloir d’une histoire de grande tolérance en matière de religions.
Le pays a jusqu’à présent été épargné par les attentats jihadistes.