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Le lait maternel combat le cancer : les scientifiques ont accidentellement découvert qu’il contient une substance qui tue les cellules cancéreuses

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Le cancer est devenu la maladie du siècle et plusieurs traitements conventionnels sont utilisés afin de le détruire ou du moins stopper son avancée. La chimiothérapie est le traitement le plus connu afin de contrer ce mal. Cependant, elle a des effets secondaires non négligeables car elle détruit les cellules saines de l’organisme. Son impact psychologique sur la personne atteinte n’est pas négligeable ; la chute des cheveux, les nausées et vomissements, les diarrhées, les douleurs musculaires et articulaires sont autant de facteurs négatifs au traitement par chimiothérapie. C’est pourquoi, les scientifiques sont toujours à la recherche de nouveaux traitements préventifs et curatifs moins contraignants et efficaces. Sur cette piste, un nouveau remède à base de lait maternel a vu le jour.

Bienfaits du lait maternel

Le lait maternel remplit plusieurs fonctions dans le développement et la croissance du bébé, en le protégeant de nombreuses infections nuisibles à sa santé. En plus de ses éléments nutritifs, il contient également des enzymes et des hormones qui contribuent au développement de ses organes sexuels. Ses bienfaits perdurent chez les sujets adultes qui ont été allaités ; ils sont moins confrontés à l’obésité et au diabète de type2 et bénéficient d’une tension artérielle et un taux de cholestérol plus bas que ceux qui ont été nourris au biberon durant leur enfance. Par ailleurs, et selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), les enfants allaités seraient plus susceptibles d’avoir un quotient d’intelligence plus élevé.

Nouvelle découverte sur le lait maternel

Outre ses bienfaits reconnus, Il a été découvert que le lait contient une substance nommée HAMLET (Human Alpha Lactalbumin Made Lethal to Tumour cells), capable de tuer les cellules tumorales tout en sauvegardant les cellules saines de l’organisme. La découverte initiale a été faite par le professeur Catharina Svanborg, immunologue à l’Université de Lund en Suède. Selon elle, cette protéine provenant du lait maternel humain a un effet antibiotique, qui injectée chez des patients atteints de cancer de la vessie a permis de se débarrasser des cellules mortes en quelques jours via leurs urines. En plus, cette protéine permet, contrairement à la chimiothérapie, de protéger les cellules saines de l’organisme.

 

Bernard HIEN

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