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Appartenant à la mairie de Dano et fondé par l’ex-maire de Dano, Marguerite Somé, le musée de la femme comporte en son sein un bâtiment administratif , une salle de réunions, d’une salle d’expositions, d’une salle de réserve, un habitat traditionnel dagara , un cabaret et un kiosque pour pouvoir tenir en haleine les différents visiteurs. Dans la salle d’expositions divisée en deux compartiments, on découvre des objets de parures de la hanche et du bras, des statuettes de fécondité, des armes blanches, des balafons au premier compartiment et des objets appartement à la femme et d’autres objets des activités génératrices de revenus pour la femme au second. Il existe une boutique de souvenirs où l’on peut découvrir d’autres objets mais ces objets sont destinés à la vente. Dans la cour du musée, il y a un arbre sacré qui est honoré. « Les jours de marché, il y a des sorciers , des mangeurs d’âmes et quand il y a un grand danger communautaire qui va arriver un serpent apparait dans cet arbre » affirme Malick Kaboré. Selon M. Kaboré animateurs des affaires culturelles et responsable du musée, ce qui a donné vie à ce marché est que tous les dimanches après les messes, les fidèles chrétiens se réunissaient pour se partager le repas communautaire et cela a donné l’idée aux personnes ressource de créer ce musée ici.
L’appellation « musée de la femme de Dano » ne veut pas dire que ce sont les objets de la femme dagara seulement que nous possédons. Nous avons des objets des autres femmes du Burkina nous voulons collecter pour toutes les femmes mais par manque de moyen nous n’arrivons pas à collecter tous ces objets de femmes des différentes ethnies du Burkina.
Afin de permettre au musée de mieux fonctionner, il faut un accompagnement en moyens financiers ou matériels, le musée de la femme de Dano éprouve des soucis pour son fonctionnement parce que ne disposant d’aucune ligne budgétaire, regrette Malick Kaboré. Le responsable du musée explique qu’un plan de développement a été déposé au niveau de la commune mais pour le moment aucune réponse. C’est pourquoi interpelle les premiers responsables de ce patrimoine touristique culturel ainsi que la commune à secourir ce joyau. Avec le phénomène du terrorisme, les visites tournent au ralenti. Malik Kaboré laisse croire qu’au niveau local , les gens s’intéressent moins à la visite du musée , les visiteurs les plus fréquents sont les expatriés. Rendre ce musée plus attractif auprès des populations locales et étrangères mérite une franche collaboration entre les autorités communales et les populations, une manière d’entretenir ce musée. Le musée de la femme de Dano est ouvert de mardi à dimanche de 08h à 18h , aux prix de 100f pour les élèves, de 300 F pour les étudiants, de 1000 pour les Africains et de 2000F pour les expatriés européens.
Victorien DIBLONI(correspondant)
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