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Dans un communiqué, le président Buhari explique qu’il n’ira pas à Kigali parce que certaines personnes, qu’il ne nomme pas, n’ont pas été consultées. Il dit souhaiter donc donner plus de temps aux consultations.
Le libre-échange inquiète l’un des plus grands syndicats du pays, le Congrès du travail du Nigeria. Cette centrale syndicale soutient que le libre-échange pourrait creuser les écarts entre les nations africaines.
« Radioactif »
Aux yeux de son président, Ayuba Wabba, le traité de libre-échange est d’inspiration « néo-libérale ». Dans un communiqué, il l’a même qualifié « d’extrêmement dangereux » et de « radioactif ».
Ce traité vise à intégrer les 54 pays africains dans une zone de libre-échange. Il doit réunir, à terme, des blocs régionaux comme la Cédéao, en Afrique de l’Ouest, et la SADC, en Afrique australe.
Ce traité prévoit l’abolition des barrières commerciales, alors que le président Buhari a adopté une politique économique protectionniste. Concrètement, il est interdit d’importer de nombreux produits pour encourager le « made in Nigeria ».