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M. Talon a souhaité à cette occasion que deux autres concurrents, dont le groupe français Bolloré et celui du Pétrolin du Béninois, Samuel Dossou-Aworet, se retirent de ce giga-projet entre le Bénin, le Niger, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.
La Boucle ferroviaire se décompose en deux liaisons principales, à savoir la liaison Est couvrant l’axe Cotonou-Parakou-Dosso-Niamey et la liaison Ouest pour l’axe Abidjan-Ouagadougou-Kaya-Niamey. Sa longueur totale est de 2.970 km, dont 1.176 km de construction neuve et 1.794 km de réseau existant à réhabiliter.
Pour le président Talon, l’ambition affichée par le Niger et le Bénin pour la réalisation de ce projet n’est pas compatible avec le financement privé et commercial.
« Ce qui m’importe, c’est la faisabilité effective, réaliste et satisfaisante de la réhabilitation du réseau ferroviaire Bénin-Niger existante et de son développement jusqu’à la région minière du Niger. L’investissement nécessaire est colossale et envoisine quatre milliards de dollars US », a-t-il précisé.