Le Président du Faso Rock Marc Christian Kabore face à la presse : quelques citoyens donnent leurs avis

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Après son discours, tenu le 23 juin 2018, sur les ondes de la radio privée savane FM en moré relativement à la situation nationale, le président du Faso Roch Marc Christian Kabore était une fois de plus face à la presse burkinabè ce dimanche 24 juin 2018, cette fois ci en français où il a fait le bilan à mi-parcours de son mandant. Pour en savoir plus, Fasopic est allé à l’encontre des différents acteurs de la société pour recueillir leurs avis relativement au discours du président du Faso.

 

Dans son discours du 24 juin 2018, le président du Faso Roch Marc Christian Kabore, a fait savoir que le pays est sur ‘’le bon chemin’’. A ces dires, Moussa Zerbo 2e porte-parole de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC), estime que cela est inadmissible du moment qu’environ 22 localités du pays souffrent de famine. C’est méconnaitre la réalité sociopolitique du pays. Le président du Faso a mentionné que les élèves du Nord vont composer leurs examens de fin d’année avant la rentrée prochaine, c’est certain, pour qu’ils puissent continuer normalement leurs études.Mais cette région qui a été mise en marge des examens de la session normale, est une preuve tangible qui montre qu’effectivement rien ne va dans le pays. Il n’y a pas de raison que dans un pays, certaines régions composent les examens de session normale et d’autres restent dans l’attente. « Qu’est-ce qui manque au gouvernement de déployer toutes les forces nécessaires afin d’assurer le déroulement des examens dans le Nord ». Cela démontre l’impuissance et l’échec du gouvernement dans ses actions. Quant à la présentation du président Roch Marc Christian Kabore à la tête du pays pour un second mandat, il est dans son droit absolu et libre de se représenter s’il le veut.

Badiel Souleymane, le porte-parole de la coordination des agents de la Fonction publique. Les membres de la coordination ne sont pas gênés de discuter ou de dialoguer car les agents de la coordination et ceux du MINEFID ont demandé à ce que le fonds commun soit réglé conformément à celui de certains pays. Le fond du problème n’est pas le fonds commun mais les causes réelles du problème sont liées à la gestion des ressources du pays. Aussi, le cadre de concertation avec les différents syndicats n’est pas idéal et propice pour une éventuelle discussion.

Yacouba Kabore : « le Burkina Faso est à la croisée du chemin »
Le Burkina Faso est dans une situation difficile actuellement. Au regard du programme de la campagne passée du président du Faso, si quelque chose ne va pas conformément à celui-ci, il y a évidemment un problème. Mais, si nous faisons aussi un sondage national, le niveau d’avancement est acceptable par tous. Car, il y a des réalisations concrètes sur le terrain même si cela ne se ressent pas directement dans le panier de la ménagère. De façon générale et compte tenu de la situation actuelle, nous pouvons dire que le mi-mandat du président du Faso est sur la bonne voie.

Noufou Bance : « le gouvernement n’a pas le choix que de dire que le pays est sur le bon chemin »
Nous savons tous et connaissons tous d’ailleurs de la réalité du pays. Tout le monde est au courant de ce qui se passe actuellement dans notre pays notamment les attaques à répétition, l’insécurité alimentaire, les crises tout azimut dans les différents ministères. Le gouvernement voit tout cela, et essaye qu’à même de convaincre la population que le pays est sur le bon chemin. Nous pensons qu’il n’a pas le choix que de dire cela. En guise d’exemple, le retard dans certaines filières au sein de l’Université de Ouagadougou, demeure toujours un calvaire pour les étudiants. Depuis son élection à la tête du pays ce problème n’a pas connu un dénouement.

Propos recueillis par Saaniayouor Levis (Stagiaire)

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